Parcoursup : 20 BTS pour être sûr de trouver un job (et qui paye bien)

Chaque année, des milliers de jeunes se posent la même question : quelle formation choisir pour sécuriser son avenir professionnel ? Parcoursup, la plateforme d’admission post-bac, propose des choix souvent flous en matière de salaires et de débouchés. Parmi les nombreux parcours disponibles, certains BTS se distinguent par leur taux exceptionnel d’insertion sur le marché du travail.

Cet article met en lumière 20 BTS qui non seulement offrent d’excellentes perspectives d’emploi mais assurent aussi de bonnes rémunérations. Découvrez ces 20 cursus cours qui vous assurerons un emploi rapidement et bien payé.

Quels sont les 20 BTS qui embauchent le plus en sortie d’école ?

L’examen du tableau des BTS avec les meilleurs taux d’insertion professionnelle révèle des tendances intéressantes et souligne l’adéquation entre les formations techniques et les besoins du marché de l’emploi. Par exemple, le BTS Maintenance des véhicules automobiles, en tête de liste avec un taux d’insertion de 85%, illustre la demande croissante de compétences spécialisées dans des secteurs industriels spécifiques, tels que l’automobile, qui continue de se développer avec l’avancement des technologies hybrides et électriques.

Les formations liées aux métiers du bois, à la métallurgie et aux constructions métalliques, qui suivent de près avec des taux supérieurs à 81%, mettent en lumière l’importance persistante des compétences traditionnelles dans le secteur de la construction et de la fabrication, tout en indiquant une réelle valorisation de ces compétences sur le marché du travail.

Par ailleurs, les formations telles que le BTS Électrotechnique et le BTS Systèmes numériques option électronique et communications montrent que les compétences en électricité et en électronique sont essentielles dans une variété de domaines applicatifs, reflétant l’évolution rapide des technologies et la nécessité d’une adaptation continue des compétences.

Le placement des spécialités liées à l’agriculture, la gestion de la nature, et l’esthétique dans le tableau, bien que légèrement inférieures en termes de taux d’insertion, souligne une diversification des débouchés professionnels et la valorisation des compétences dans des secteurs moins traditionnels mais cruciaux pour le développement durable et les services personnels.

*Taux d’emploi salarié des apprentis six mois après la sortie d’études en 2023 en %

Quels sont les BTS qui payent le mieux ?

L’analyse des salaires médians des différents BTS révèle des insights intéressants sur l’alignement entre les compétences techniques spécialisées et leur valorisation sur le marché du travail. Les formations les plus rémunératrices, telles que le BTS Aéronautique et le BTS Travaux publics, soulignent l’importance croissante des industries où la précision technique et la sécurité sont primordiales. Ces secteurs tendent à offrir de meilleures rémunérations en raison de la spécialisation requise et des responsabilités accrues associées à ces rôles.

Les formations en électronique et en constructions métalliques, reflétant des compétences en forte demande, garantissent également des salaires compétitifs, indiquant une robuste demande pour les compétences qui soutiennent l’infrastructure moderne et la technologie.

En bas de l’échelle, les formations liées à l’esthétique et à la cosmétique, bien que essentielles pour le bien-être et la qualité de vie, illustrent une rémunération relativement plus modeste, ce qui peut refléter une saturation du marché ou une différence de perception de la valeur économique générée.

Ce tableau met en lumière non seulement les potentiels de revenus associés à chaque spécialité, mais aussi les choix stratégiques que les étudiants doivent considérer lors de la sélection de leur parcours professionnel.

*salaire médian brut mensuel en tant que débutant en 2023

L’analyse d’une experte en orientation

Nous sommes assis dans le bureau d’Annie, une conseillère en orientation professionnelle reconnue pour son expertise et son approche humaine. À 50 ans, elle dégage une énergie chaleureuse et une bienveillance naturelle. Des piles de dossiers et des tableaux colorés de taux d’insertion ornent son bureau. Nous discutons de ce qui motive ses élèves à choisir un BTS, des tendances sur le marché de l’emploi, et de quelques anecdotes qui ont marqué son parcours.

Pouvez-vous nous décrire votre rôle ici au lycée et ce que représente Parcoursup dans votre quotidien ?

Ah, Parcoursup, c’est toute une aventure (rires). Je travaille depuis 20 ans dans ce domaine, et chaque année, c’est la même effervescence : des élèves parfois perdus, des parents stressés, et ce fameux site qu’on actualise frénétiquement. Mon rôle, ce n’est pas juste de les orienter vers “une case” mais de leur montrer des chemins possibles. Je vois le potentiel de chacun et j’essaie de les pousser à explorer des secteurs qu’ils n’auraient même pas envisagés. Croyez-moi, les surprises sont nombreuses !

Vous avez sûrement vu évoluer les tendances des BTS les plus demandés. Selon vous, pourquoi le BTS Maintenance des véhicules automobiles domine aujourd’hui avec 85% de taux d’insertion professionnelle ?

C’est fascinant, n’est-ce pas ? L’automobile a toujours eu son importance, mais ce qui change aujourd’hui, ce sont les nouvelles technologies. Avec l’essor des voitures électriques et hybrides, on a besoin de techniciens ultra-compétents. Ce BTS forme des profils opérationnels directement. J’ai accompagné un élève, Lucas, qui hésitait entre ce BTS et un DUT plus théorique. Il avait peur que le BTS soit “trop manuel” selon ses parents. Finalement, il a suivi son instinct. Deux ans plus tard, il travaille dans un centre technique spécialisé et participe à la maintenance de prototypes électriques. Il m’a envoyé un message : “Merci, je touche déjà 2 500 euros par mois et je me régale !” Comme quoi, les mains dans le cambouis peuvent être lucratives.

Justement, parlons argent. Certains BTS, comme celui en aéronautique, permettent de débuter avec un salaire médian brut de 2 750 euros. Les élèves en sont-ils conscients ?

Pas toujours, et c’est bien ça le problème ! Beaucoup pensent que l’aéronautique est réservée à des ingénieurs bardés de diplômes. Mais ce BTS forme des techniciens spécialisés dans l’assemblage, la maintenance ou même la sécurité des avions. J’ai un élève, Mehdi, qui rêvait de travailler chez Airbus mais pensait que c’était hors de portée. Quand je lui ai montré les perspectives de ce BTS, il m’a dit : “Je fonce.” Aujourd’hui, il est basé à Toulouse et m’envoie des photos d’avions qu’il répare. C’est toujours un bonheur de voir un élève réussir là où il n’imaginait même pas avoir une place.

Vous avez mentionné que certains BTS sont souvent sous-estimés. Est-ce le cas pour ceux liés aux métiers du bois ou de la métallurgie ?

Absolument. Le BTS Développement et réalisation bois, avec plus de 81% de taux d’insertion, est pourtant boudé par les élèves. Pourquoi ? Parce que les parents ont encore l’image des vieux ateliers poussiéreux. Pourtant, ce secteur évolue avec des innovations impressionnantes, notamment dans la construction écologique et les matériaux composites. Je me souviens de Julie, une passionnée de design, qui pensait devoir faire une école d’architecture pour vivre de sa passion. Finalement, elle a choisi ce BTS et aujourd’hui, elle conçoit des meubles sur mesure à partir de bois recyclé. Son atelier est un mélange d’artisanat et de haute technologie, c’est bluffant.

Et qu’en est-il des secteurs plus “verts”, comme le BTS Gestion et protection de la nature ? Les élèves sont-ils motivés par l’écologie ?

Oh oui, et c’est beau à voir. Les jeunes sont de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux. Mais ce BTS demande un vrai engagement : ce n’est pas juste planter des arbres (même si c’est sympa, je vous l’accorde). J’ai eu un élève, Maxime, passionné par la faune sauvage. Il est parti faire son stage dans un parc national et m’a raconté une histoire incroyable. Un jour, il a dû intervenir pour sauver un petit cerf coincé dans un grillage. Il m’a dit : “À ce moment-là, j’ai su que j’étais à ma place.” Aujourd’hui, il travaille dans la gestion des zones protégées.

Et à l’inverse, certains BTS semblent avoir des débouchés plus limités, comme celui des métiers de l’esthétique. Que dites-vous à ces élèves ?

Je leur dis qu’il y a toujours moyen de se démarquer, mais qu’il faut être réaliste. Ce BTS est très populaire, mais le marché est saturé. Si une élève veut vraiment y aller, je lui conseille de se spécialiser. Par exemple, j’ai accompagné Leila, qui avait un vrai talent pour les soins du visage. Plutôt que d’ouvrir un salon classique, elle s’est formée en dermo-cosmétique et travaille maintenant dans une clinique esthétique. Elle gagne mieux sa vie que la moyenne du secteur et adore ce qu’elle fait.

Avec votre expérience, avez-vous déjà vu des élèves changer complètement de parcours après un conseil que vous leur avez donné ?

Oh, tellement d’histoires ! Mais une qui me touche particulièrement, c’est celle de Karim. Il voulait faire un BTS en informatique parce que “c’était ce qui payait le mieux”, selon lui. Mais lors de nos entretiens, il parlait toujours de cuisine. Il me racontait comment il inventait des recettes le week-end, comment il adorait voir les réactions de sa famille. Un jour, je lui ai demandé : “Pourquoi ne pas envisager un BTS Hôtellerie-restauration ?” Il a éclaté de rire, mais deux semaines après, il est revenu avec un dossier. Aujourd’hui, il est chef de partie dans un restaurant gastronomique. Son dernier message ? “Merci de m’avoir montré ce que je refusais de voir.”

Si vous deviez donner un conseil aux élèves qui ne savent pas quel BTS choisir, que diriez-vous ?

Je leur dirais de se poser cette question simple : “Qu’est-ce que je veux ressentir au travail ?” Est-ce la satisfaction de résoudre des problèmes techniques, de créer quelque chose de tangible, de prendre soin des autres ? Ensuite, il faut aussi être pragmatique. Regarder les taux d’insertion, les salaires, mais sans se brider. Le chemin idéal, c’est un mélange entre passion et opportunités.

Et surtout, je leur dis toujours : “Soyez curieux.” C’est souvent là que naissent les meilleures surprises.