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Vous rêvez d’un métier qui claque, d’un job qui vous téléporte de l’Arctique au désert, sans passer par la case métro-boulot-dodo ? Ce guide est taillé pour celles et ceux qui ont la bougeotte professionnelle et l’adrénaline dans le sang.
Spoiler : certains métiers planent à 10 000 mètres d’altitude pendant que d’autres grattent la croûte terrestre à la recherche de civilisations oubliées. Oui, rien que ça.
Formation, débouchés, salaires (jusqu’à 20 000 balles par mois pour les plus chanceux), on a tout passé au radar. Qu’on parle de science, d’art, de terrain ou de sac à dos, chaque profil y trouvera son kif. Ce classement balance les options du plus nomade au plus pépère, histoire que vous sachiez exactement où vous mettez les pieds… ou les crampons.
Et parce qu’on n’est pas là pour perdre votre temps, on vous a calé des tableaux récapitulatifs bien propres en fin de guide. Un coup d’œil, et vous saurez qui part en mission au fin fond de l’Amazonie et qui s’envole en business vers Tokyo. On décolle ?
Pilote de ligne
Le métier de pilote de ligne incarne le rêve de nombreuses personnes attirées par l’aviation. Alliant technicité, discipline et sens des responsabilités, cette profession impose un niveau d’exigence élevé. Elle offre cependant un quotidien unique, entre vols internationaux et diversité des missions aériennes.
Les missions du pilote de ligne
Plus qu’un simple conducteur d’avion, le pilote de ligne est le garant de la sécurité et du bon déroulement du vol. Il coordonne toutes les étapes du trajet avec minutie, en collaboration avec son copilote et l’équipage.
- Élaboration du plan de vol
- Évaluation de la quantité de carburant nécessaire
- Contrôle des instruments et des systèmes de bord
- Suivi des conditions météorologiques
- Communication constante avec les tours de contrôle
En dehors des lignes commerciales régulières, certains pilotes exercent dans des domaines spécialisés :
- Transport de marchandises
- Secours humanitaires
- Surveillance aérienne
- Photographie ou cartographie
- Lutte contre les feux de forêt
Les voies d’accès à la profession
Accéder au poste de pilote de ligne passe par une formation rigoureuse sanctionnée par l’obtention de la licence ATPL (Airline Transport Pilot Licence). Plusieurs options sont possibles :
Parcours |
Conditions |
Durée |
|---|---|---|
ENAC (École Nationale de l’Aviation Civile) |
Concours sélectif après bac+1 scientifique |
Environ 2 ans |
Formation privée |
Via des aéroclubs agréés |
Variable selon le rythme |
Filière militaire |
Concours après le bac, engagement dans l’armée de l’air |
Selon le parcours militaire |
Remarque : La maîtrise de l’anglais technique est un prérequis incontournable pour exercer à l’international.
Rémunérations et perspectives d’évolution
Les salaires dans l’aviation civile varient sensiblement selon la compagnie, le type d’avion, et l’ancienneté du pilote.
Statut |
Fourchette salariale mensuelle |
|---|---|
Copilote en début de carrière |
Environ 4 500 € brut |
Pilote expérimenté (10 ans) |
Jusqu’à 11 000 € brut |
Commandant de bord long courrier |
Jusqu’à 20 000 € brut |
Compagnies régionales ou low-cost |
Entre 3 000 et 8 000 € brut |
La carrière d’un pilote évolue progressivement, de copilote à commandant, avec des responsabilités accrues et une rémunération en hausse.
Grand reporter (journaliste de terrain)
Figure emblématique du journalisme d’investigation, le grand reporter sillonne le globe pour rendre compte des événements majeurs. Des conflits armés aux crises humanitaires, en passant par des sujets de société méconnus, il agit comme témoin engagé du monde contemporain. Ce métier, à la croisée du journalisme, de l’aventure et de l’analyse, nécessite une implication totale sur le terrain.
Un métier exigeant et engagé
Travaillant souvent dans des contextes instables ou extrêmes, le grand reporter collecte ses informations sur place, à travers des entretiens, des observations directes et une immersion dans le quotidien des populations locales. Il produit ensuite ses reportages sous différents formats :
- Articles pour la presse écrite
- Reportages télévisés
- Podcasts ou chroniques radio
- Documentaires vidéo ou web
Les missions peuvent impliquer :
- Des déplacements dans des zones sensibles (guerres, catastrophes naturelles, épidémies)
- Des conditions de vie précaires ou dangereuses
- Des décisions rapides en terrain incertain
Compétences clés : adaptabilité, sang-froid, culture générale, capacités rédactionnelles, maîtrise des outils multimédias.
Formation et parcours professionnel
Devenir grand reporter suppose une solide formation en journalisme, complétée par une expérience de terrain progressive. Plusieurs options sont envisageables :
Formation |
Niveau |
Spécificités |
|---|---|---|
BUT Information-communication (parcours journalisme) |
Bac+3 |
Formation polyvalente avec stages |
Licence pro métiers du journalisme |
Bac+3 |
Axée sur la pratique rédactionnelle |
Écoles de journalisme reconnues (ESJ, CFJ, etc.) |
Bac+5 |
Concours sélectifs, cursus professionnalisant |
Masters en journalisme (ex. Sciences Po) |
Bac+5 |
Formation académique avec ouverture internationale |
La plupart des grands reporters ont d’abord exercé comme journalistes généralistes avant de se spécialiser dans les grands reportages.
Niveau de rémunération
Les revenus d’un grand reporter varient selon son employeur (chaîne télé, radio, presse écrite, pure player), son ancienneté et sa notoriété. Le statut peut être salarié ou pigiste (freelance).
Profil |
Rémunération mensuelle brute |
|---|---|
Débutant (pigiste ou CDD) |
Environ 2 300 € (irrégulier) |
Salarié dans la presse nationale |
Au moins 3 300 € (≈2 570 € net) |
Professionnel expérimenté |
Jusqu’à 4 700 € |
Reporter très reconnu |
Rémunération supérieure selon contrat |
Ce métier attire les passionnés d’actualité, d’exploration et de transmission. Il implique des risques mais offre en retour une expérience humaine et professionnelle hors du commun.
Photoreporter d’aventure
Entre exploration, créativité et engagement visuel, le photographe d’aventure incarne un métier à la croisée de l’art et du reportage. En parcourant le monde pour capturer la diversité des paysages, des peuples ou de la faune, il immortalise des scènes uniques, souvent dans des environnements exigeants et isolés.
Une profession entre terrain extrême et narration visuelle
Souvent en déplacement, ce professionnel doit conjuguer talents techniques, sens de l’observation et une grande capacité d’adaptation. Selon sa spécialité, il peut se concentrer sur :
- Les écosystèmes sauvages : forêts tropicales, savanes, pôles, etc.
- Les reliefs extrêmes : montagnes, volcans, déserts
- Les modes de vie traditionnels ou isolés
- Les cultures du monde et leurs expressions locales
Pour capter « l’instant parfait », il lui faut parfois patienter des heures, voire des jours, tout en gérant son matériel dans des conditions climatiques ou logistiques complexes.
Son rôle : éveiller la curiosité, alerter sur les enjeux environnementaux, ou simplement transmettre la beauté brute d’un lieu à travers une série d’images.
Formation et compétences essentielles
Bien qu’aucun diplôme ne soit obligatoire, une formation technique reste un atout majeur pour maîtriser les aspects de la photographie professionnelle. Voici les cursus les plus fréquents :
Formation |
Niveau |
Objectifs |
|---|---|---|
BTS Photographie |
Bac+2 |
Maîtrise technique : prise de vue, lumière, traitement |
Bachelor audiovisuel |
Bac+3 |
Polyvalence image-son, création de contenus narratifs |
Spécialisation JRI (Journaliste Reporter d’Images) |
Bac+3/5 |
Reportage complet : image, texte, montage |
Autres compétences requises : autonomie, gestion du stress, capacité à voyager léger, maîtrise de logiciels de post-production (Lightroom, Photoshop), et stratégie de diffusion (réseaux sociaux, presse spécialisée).
Revenus et perspectives
Les revenus des photographes de voyage sont extrêmement fluctuants, en fonction du statut (freelance ou salarié), de la notoriété, et des canaux de distribution.
Statut |
Revenus moyens mensuels |
|---|---|
JRI salarié débutant |
Entre 1 900 € et 2 300 € brut |
Freelance débutant |
Revenus irréguliers, parfois très faibles |
Professionnel reconnu (ex : National Geographic) |
Cachets élevés selon les contrats |
Les sources de revenus sont diversifiées :
- Vente de clichés à la presse ou banques d’images
- Commandes de reportages pour agences ou ONG
- Projets pour offices de tourisme
- Expositions, livres photo, interventions en festivals
Dans ce métier, l’indépendance va de pair avec la persévérance, l’inspiration et une capacité à se réinventer sans cesse pour se faire une place dans un univers compétitif.
Logisticien humanitaire
Dans l’ombre des médecins ou des urgentistes, le logisticien humanitaire joue un rôle central en assurant le bon déroulement des missions sur le terrain. Présent dès les premières heures d’une crise, il coordonne l’ensemble des moyens matériels nécessaires pour répondre efficacement aux besoins vitaux des populations touchées.
Un métier de terrain aux multiples responsabilités
Le logisticien humanitaire intervient dans des contextes souvent instables (zones de guerre, catastrophes naturelles, pandémies) et assume une grande variété de tâches essentielles :
- Organisation du transport de l’aide (par route, mer, air)
- Gestion des stocks de vivres, d’eau, de médicaments
- Entretien du matériel et des infrastructures
- Supervision de la flotte de véhicules
- Recrutement de personnel local
- Suivi administratif et budgétaire de la mission
Son objectif : créer les conditions logistiques optimales pour permettre aux autres professionnels (médecins, ingénieurs, coordinateurs) d’agir rapidement et efficacement sur le terrain.
Formations et parcours recommandés
Bien que certains postes soient accessibles dès bac+2, une spécialisation en logistique humanitaire est de plus en plus recherchée. Les cursus types incluent :
Formation |
Niveau |
Particularités |
|---|---|---|
BTS Gestion des transports et logistique associée |
Bac+2 |
Bonne base logistique mais insuffisante seule |
BUT Logistique |
Bac+3 |
Approche technique et organisationnelle |
Institut Bioforce (Lyon) |
Bac+3 à Bac+5 |
Référence en logistique humanitaire, formations professionnalisantes |
Licences pro en logistique humanitaire |
Bac+3 |
Formation appliquée orientée terrain |
Les compétences attendues incluent également la maîtrise de l’anglais, une aisance interculturelle, des notions en comptabilité et des aptitudes à utiliser les outils informatiques de gestion.
Rémunération et conditions de travail
Contrairement au secteur privé, les missions humanitaires sont rarement lucratives. Toutefois, le logisticien est souvent pris en charge sur place, ce qui compense partiellement le niveau salarial.
Statut |
Rémunération mensuelle |
Avantages en mission |
|---|---|---|
Débutant ou volontaire |
≈1 600 € brut |
Indemnité de mission (700 à 800 €), logement, repas |
Responsable logistique confirmé |
Entre 1 600 et 2 600 € brut |
Prise en charge complète en mission |
Ce métier attire souvent des personnes animées par un engagement éthique fort, prêtes à mettre leur expertise au service des plus vulnérables, dans un cadre exigeant mais profondément enrichissant.
Guide d’expéditions polaire
Travailler comme guide d’expéditions polaires, c’est évoluer dans les régions les plus isolées et hostiles de la planète. De l’Arctique à l’Antarctique, ces professionnels conduisent touristes ou chercheurs dans des zones de glace, assurant à la fois la sécurité et l’enrichissement culturel ou scientifique de leurs compagnons de route.
Une mission exigeante au cœur des glaces
Le guide polaire encadre des groupes en milieu extrême : banquise, fjords glacés, toundras arctiques, montagnes enneigées… Sa mission ne se limite pas à la simple orientation :
- Préparer et sécuriser les itinéraires d’expédition
- Anticiper les risques météorologiques ou liés au terrain (crevasses, blizzards, fonte rapide)
- Assurer la protection contre les animaux sauvages (ours polaires, morses)
- Partager ses connaissances sur les écosystèmes polaires et les enjeux climatiques
- Maîtriser les déplacements spécifiques (ski de randonnée, bateau Zodiac, pulka, raquettes)
Ce métier se pratique principalement de façon saisonnière, durant l’été boréal (Arctique) ou austral (Antarctique), souvent dans le cadre de croisières d’expédition ou de treks thématiques.
Formation et compétences spécifiques
Le métier de guide polaire n’est pas encore réglementé par un diplôme d’État français unique, mais il requiert un haut niveau de compétences transversales. La plupart des professionnels sont issus de disciplines connexes :
Formation ou certification |
Fonction |
|---|---|
Guide de haute montagne ou accompagnateur en montagne |
Base technique et expérience de terrain |
Formation en navigation (Zodiac, VHF, GPS) |
Déplacements en zones côtières polaires |
Secourisme en milieu isolé, maniement des armes |
Sécurité du groupe face aux dangers spécifiques |
Diplôme universitaire de guide polaire |
Premier cadre officiel de formation (depuis 2020) |
Certification IPGA (International Polar Guides Association) |
Référencement international des guides qualifiés |
Outre ces formations, le guide polaire doit savoir parler anglais, gérer des situations d’urgence, survivre en milieu isolé, et faire preuve d’une grande autonomie et de sens des responsabilités.
Rémunération et conditions d’exercice
Le travail de guide polaire étant souvent saisonnier, les revenus sont calculés sur les périodes d’expédition, puis lissés sur l’année. Le salaire dépend de l’expérience, du type de mission et du prestataire (croisière, agence, projet scientifique).
Expérience |
Salaire brut mensuel estimé (durant les missions) |
|---|---|
Débutant |
1 800 à 2 500 € |
Guide confirmé sur expéditions spécialisées |
3 000 € et plus |
À noter : pendant les missions, le guide est généralement nourri et logé. Les périodes d’inactivité hors saison réduisent toutefois le revenu annuel moyen, qui reste très variable.
Ce métier s’adresse à des profils passionnés par les environnements extrêmes, l’exploration responsable et la transmission de savoirs. Il requiert une rigueur absolue, un mental d’acier et une réelle conscience écologique.
Guide de haute montagne
Professionnel de l’alpinisme, le guide de haute montagne accompagne des particuliers ou des groupes sur les plus belles et exigeantes voies d’accès aux cimes. Des Alpes aux Andes, il partage son expérience du terrain en encadrant des ascensions, mais aussi des activités annexes comme le ski hors-piste, la cascade de glace ou l’escalade en falaise.
Une mission au service de l’aventure sécurisée
Le guide n’est pas seulement un sportif aguerri : il est aussi garant de la sécurité dans un environnement où les conditions peuvent évoluer en quelques minutes. Il sait évaluer les risques, adapter son itinéraire, et réagir rapidement aux imprévus :
- Choix et préparation des courses (matériel, météo, itinéraire)
- Progression encordée sur glacier, paroi rocheuse ou pente enneigée
- Gestion des risques naturels : avalanches, crevasses, orages
- Encadrement de clients de tous niveaux
- Transmission de techniques (alpinisme, orientation, secours)
Le métier peut se pratiquer à l’année, avec des saisons fortes en été (alpinisme) et en hiver (ski de randonnée, freeride), entrecoupées de périodes creuses que certains complètent par des activités complémentaires.
Formation : un parcours long mais passionnant
Le titre officiel de guide de haute montagne est délivré par l’ENSA (École Nationale de Ski et d’Alpinisme), à Chamonix. L’accès est très sélectif :
Étapes |
Détails |
|---|---|
Examen probatoire |
À partir de 18 ans, avec liste de courses en montagne + épreuves techniques |
Formation ENSA |
Environ 4 ans, en alternance (cours + stages terrain) |
Statut d’aspirant-guide |
Première étape validée, permet d’exercer sous certaines conditions |
Validation finale |
Diplôme d’État équivalent Bac+3 |
Remise à niveau |
Stage obligatoire tous les 6 ans |
Environ 40 nouveaux guides sont diplômés chaque année en France, pour une communauté d’environ 1 600 guides en activité.
Rémunération et mode de vie
Le guide de haute montagne facture le plus souvent à la journée, selon la difficulté et la durée de la course. Les revenus sont donc variables selon les saisons et les années :
Statut ou situation |
Rémunération estimée |
|---|---|
Débutant indépendant |
250 à 340 € brut par jour |
Haute saison (été plein) |
3 000 à 4 000 € brut mensuel |
Guide salarié (compagnie ou bureau de guides) |
2 000 à 3 500 € brut mensuel selon l’expérience |
Guide renommé (expéditions internationales) |
Tarifs supérieurs négociés au forfait |
Il faut toutefois déduire les frais importants liés à l’activité : assurance professionnelle, matériel technique, formation continue. Beaucoup de guides complètent leur activité par le métier de moniteur de ski ou de pisteur-secouriste.
Malgré les aléas économiques, la passion pour la montagne, le contact humain et la liberté d’exercice font de ce métier une vocation forte pour les amoureux des grands espaces.
Officier des forces armées
Dans les armées de Terre, de l’Air ou de la Marine, l’officier incarne l’autorité, la planification et la responsabilité du commandement. En plus de leur rôle stratégique, nombre d’officiers sont régulièrement envoyés à l’étranger pour des missions en zones sensibles. Ces opérations extérieures leur offrent des expériences humaines, culturelles et professionnelles d’une intensité rare.
Des responsabilités au cœur de l’action
Au quotidien, l’officier encadre ses unités, supervise les entraînements, et prépare les interventions. En mission, il doit s’adapter à des contextes complexes :
- Déploiement en zones de conflit ou d’instabilité (Afrique, Moyen-Orient, etc.)
- Gestion de troupes en terrain difficile (forêts, déserts, mer, montagnes)
- Coordination logistique, tactique et humanitaire
- Immersion dans des cultures différentes et travail en coopération internationale
- Prise de décision rapide en situation de crise
Le rythme de vie est structuré par les missions, avec des périodes d’engagement intense suivies de retours à la base. Le métier offre une grande diversité de contextes et un fort sentiment d’utilité publique.
Formation : des écoles d’excellence
L’accès à une carrière d’officier passe par des écoles militaires sélectives, chacune rattachée à une armée spécifique. Ces écoles offrent un haut niveau académique combiné à une solide formation militaire :
École |
Spécialité |
Niveau d’entrée |
Durée |
|---|---|---|---|
Saint-Cyr |
Armée de Terre |
Souvent après prépa ou bac+2 |
3 à 5 ans |
École de l’Air et de l’Espace |
Armée de l’Air (pilotes, ingénieurs) |
Bac+2 à Bac+3 |
3 à 5 ans |
École Navale |
Marine nationale |
Prépa scientifique ou bac+2/3 |
4 ans |
Officier sous contrat |
Spécialités civiles (cyber, santé…) |
Bac+3 minimum |
Variable |
En plus de la condition physique et du sens de l’engagement, le futur officier doit faire preuve de rigueur, d’analyse, et de capacité à gérer le stress dans des environnements incertains.
Rémunération et évolution
La grille salariale militaire repose sur le grade et l’ancienneté, complétée par des primes en mission. Les officiers bénéficient également d’avantages liés à leur statut public et à leurs conditions d’intervention.
Grade |
Salaire mensuel brut |
Indemnités OPEX |
|---|---|---|
Sous-lieutenant |
≈1 900 € |
+ logement, repas, primes |
Lieutenant |
≈2 100 € |
+ environ 1 000 € de primes selon mission |
Capitaine |
≈2 900 € |
Indemnités variables en OPEX |
Commandant |
≈3 500 € |
Idem |
Colonel |
≈4 000 à 6 000 € |
Selon responsabilités |
Général |
8 000 € et plus |
Avantages de haut commandement |
Au-delà du salaire, les officiers bénéficient d’un emploi stable, de soins médicaux, d’une pension militaire, et d’une reconnaissance certaine liée à leur mission. C’est un métier à forte responsabilité, réservé à ceux qui cherchent à conjuguer leadership, engagement international et sens du devoir.
Volcanologue
Explorer un volcan actif, installer des capteurs au bord d’un cratère fumant ou prélever de la lave incandescente : le quotidien du volcanologue mêle rigueur scientifique et adrénaline. Spécialiste des sciences de la Terre, il analyse les processus volcaniques afin de mieux comprendre et prévenir les risques naturels. C’est un métier rare, exigeant, mais fascinant pour les passionnés de nature brute et de recherche de terrain.
Un travail entre terrain brûlant et laboratoire
Le volcanologue mène ses recherches dans des environnements variés, alternant expéditions scientifiques et travaux d’analyse. Sur le terrain, il peut être amené à :
- Escalader des volcans actifs ou endormis
- Installer des sismographes, capteurs de gaz ou caméras thermiques
- Prélever des échantillons de cendres, de lave ou de gaz
- Évaluer les signes d’activité ou de réveil volcanique
- Collaborer avec les autorités locales pour la mise en place de systèmes d’alerte
Au laboratoire, il traite les données récoltées, rédige des rapports scientifiques et participe à des publications ou des conférences internationales. Ces missions sont parfois longues, dans des zones isolées ou dangereuses, et exigent une excellente forme physique et une capacité à vivre en autonomie.
Formations et parcours d’accès
Le chemin vers la volcanologie est long, exigeant et sélectif, centré sur un parcours universitaire en sciences de la Terre :
Étape |
Durée |
Objectif |
|---|---|---|
Licence en géologie ou géosciences |
3 ans (Bac+3) |
Acquisition des bases scientifiques (minéralogie, tectonique…) |
Master recherche (volcanologie, géophysique, risques naturels) |
2 ans (Bac+5) |
Spécialisation scientifique et premiers stages de terrain |
Doctorat |
3 ans (Bac+8) |
Travail de recherche approfondi sur un sujet volcanologique |
École d’ingénieur en géologie + doctorat |
Alternative |
Orientation vers l’industrie ou les observatoires spécialisés |
Des stages pratiques sur sites actifs (île de la Réunion, Italie, Indonésie…) sont fortement conseillés durant la formation pour développer une expérience de terrain indispensable.
Rémunération et conditions d’exercice
Comme pour beaucoup de chercheurs, les salaires dépendent du statut (universitaire, public, contractuel) et de l’ancienneté. Voici quelques repères :
Statut |
Salaire brut mensuel |
|---|---|
Jeune docteur (post-doc ou chercheur débutant) |
≈2 300 € |
Maître de conférences ou chargé de recherche |
≈3 000 € |
Professeur ou directeur de recherche |
3 250 € et plus |
En parallèle, le métier offre des avantages non financiers :
- Participation à des missions internationales
- Prise en charge des déplacements et du matériel de recherche
- Stabilité de l’emploi dans le secteur public
- Opportunités de publications, de collaboration et d’enseignement
Au-delà de la volcanologie, de nombreuses disciplines scientifiques offrent également des carrières nomades et passionnantes : glaciologie, biologie tropicale, océanographie, archéologie de terrain… Pour ceux qui rêvent de mêler science et exploration, ces voies sont à la fois exigeantes et extraordinairement enrichissantes.
Diplomate
Ambassade, consulat, organisation internationale : le diplomate est le visage de la France à l’étranger. Il agit comme médiateur entre son pays et les nations hôtes, gérant des missions politiques, économiques, culturelles ou consulaires. Ce métier offre une aventure humaine et intellectuelle unique, marquée par la diversité des contextes géopolitiques rencontrés au fil des affectations.
Un quotidien entre mobilité et responsabilité
Tout au long de sa carrière, un diplomate change de poste en moyenne tous les 2 à 4 ans. Chaque affectation implique une adaptation rapide à un nouvel environnement :
- Défense des intérêts politiques et économiques de la France
- Aide aux ressortissants français à l’étranger
- Observation et analyse des contextes locaux (sécurité, société, économie)
- Négociation d’accords bilatéraux ou multilatéraux
- Organisation des visites officielles (ministres, chefs d’État)
- Promotion de la culture, de l’éducation et de la francophonie
Bien que ce ne soit pas une profession physique, la diplomatie exige une grande disponibilité, une résilience psychologique, et une capacité à évoluer dans des environnements très différents, parfois instables ou isolés.
Formation : un concours prestigieux et exigeant
La voie royale vers la diplomatie passe par le concours du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, principalement pour devenir cadre d’Orient ou cadre général. Voici les principaux parcours :
Voie |
Niveau requis |
Particularités |
|---|---|---|
Concours diplomatique principal |
Bac+3 minimum (souvent Bac+5) |
Préparation longue, très sélectif |
Secrétaire de chancellerie |
Bac+3 |
Fonctions plus techniques (RH, logistique…) |
Recrutements contractuels |
Expertise sectorielle |
Sur missions ponctuelles ou fonctions ciblées |
Profils typiques : diplômés de Sciences Po, de masters en relations internationales, droit international, langues étrangères, ou issus de grandes écoles. Une formation interne est dispensée après le concours (1 à 2 ans) avant les premières affectations.
Rémunération et conditions d’exercice
Le salaire d’un diplomate dépend du grade, de l’ancienneté, et surtout du pays d’affectation. Des indemnités d’expatriation importantes viennent compléter le traitement de base :
Statut |
Salaire brut mensuel (hors primes) |
Avantages |
|---|---|---|
Jeune diplomate |
≈3 500 € |
Logement, indemnité d’expatriation, scolarité enfants |
Diplomate en milieu de carrière |
≈5 000 € |
Conditions variables selon le poste |
Ambassadeur ou consul général |
10 000 € et plus |
Fonction représentative, logement de fonction |
Les contraintes de mobilité, l’éloignement de la famille, et la pression du rôle diplomatique sont compensés par une stabilité de l’emploi, un haut niveau de responsabilités et des opportunités culturelles exceptionnelles.
Archéologue
Entre aventure scientifique et exploration méthodique, l’archéologue dévoile les traces du passé enfouies dans le sol. Sur les chantiers de fouilles ou dans les laboratoires, il contribue à reconstituer l’histoire des civilisations humaines à travers leurs vestiges matériels. Un métier passion pour les amoureux de l’Histoire et de la recherche de terrain.
Des missions entre fouilles et analyse scientifique
Le travail d’un archéologue alterne entre terrain et laboratoire :
- Repérage des zones à fort potentiel archéologique (prospection, sondages)
- Conduite de chantiers de fouilles (manuels ou mécaniques)
- Exhumation d’objets anciens (poteries, ossements, outils, structures)
- Analyse des artefacts (classement, datation, interprétation)
- Rédaction de rapports et publications scientifiques
En France, une majorité des interventions relèvent de l’archéologie préventive, qui vise à sauvegarder les vestiges avant des travaux publics. Les archéologues travaillent aussi sur des missions internationales, dans des régions historiques majeures (Égypte, Mésoamérique, Proche-Orient).
Parcours de formation : rigueur et spécialisation
Le métier d’archéologue s’inscrit dans un long cursus universitaire, souvent jusqu’au doctorat. Voici les principales étapes :
Formation |
Niveau |
Objectifs |
|---|---|---|
Licence en histoire, archéologie ou histoire de l’art |
Bac+3 |
Acquisition des bases théoriques et premières expériences de terrain |
Master spécialisé (ex. Archéologie, Préhistoire, Patrimoine) |
Bac+5 |
Spécialisation disciplinaire et méthodologique |
Doctorat |
Bac+8 |
Recherche autonome, préparation à l’enseignement ou à la direction de fouilles |
Écoles spécialisées (École du Louvre, INP) |
Variable |
Orientation vers la muséologie et la conservation du patrimoine |
Une expérience de terrain dès les premières années est indispensable (chantiers bénévoles, stages), tout comme la maîtrise de l’anglais scientifique. Des compétences en dessin archéologique, SIG ou langues anciennes (latin, grec) sont également valorisées.
Salaire et débouchés
Le métier est compétitif, avec des débuts souvent modestes et des contrats précaires. Voici les principales rémunérations observées :
Statut |
Salaire brut mensuel |
|---|---|
Débutant en archéologie préventive |
≈1 750 € (≈1 400 € net) |
Ingénieur d’étude, Inrap / CNRS |
1 800 à 2 000 € |
Maître de conférences, chargé de recherche |
2 500 € |
Professeur ou directeur de recherche |
3 000 € et plus |
Les postes permanents sont rares, mais certains archéologues parviennent à stabiliser leur carrière dans la recherche publique, l’enseignement supérieur, ou les services régionaux de l’archéologie. Malgré les contraintes, la passion du passé, le contact direct avec l’histoire et le goût de la découverte motivent durablement ceux qui choisissent cette voie.
Hôtesse de l’air personnel navigant commercial
Monter à bord d’un avion ne signifie pas seulement voyager, c’est aussi entrer dans l’univers de celles et ceux qui font de chaque vol une expérience sûre et agréable. Hôtesses de l’air et stewards, ou plus largement le personnel navigant commercial (PNC), jouent un rôle clé dans le bon déroulement de chaque trajet. Plus qu’un métier, une vocation faite de rigueur, de passion et de découverte.
Des missions variées à haute responsabilité
Être PNC ne se limite pas à offrir des rafraîchissements : leur rôle est bien plus stratégique. À chaque vol, ces professionnels :
- Accueillent les passagers avec professionnalisme
- Présentent les consignes de sécurité avant le décollage
- Assurent le respect des procédures en cabine
- Interviennent en cas d’urgence médicale ou de situation imprévue
- Participent activement à la sécurité aux côtés des pilotes
Leur présence incarne l’image de la compagnie aérienne, mêlant courtoisie, sang-froid et vigilance permanente.
Un rythme de vie singulier et international
Les professionnels du ciel vivent au rythme du monde. À peine un pied posé à Paris qu’ils repartent pour Tokyo, New York ou encore Johannesburg. Ce style de vie nomade implique :
- Horaires irréguliers et décalages horaires fréquents
- Vols de nuit et longues absences du domicile
- Fatigue physique et mentale due aux changements constants
Mais ces contraintes sont largement compensées par les avantages suivants :
- Découverte de nouvelles cultures lors des escales
- Tarifs réduits pour voyager durant les congés
- Hébergement et repas pris en charge pendant les missions
Accès à la profession : conditions et formation
Contrairement aux idées reçues, aucun diplôme spécifique n’est requis, mais les compagnies exigent un niveau de formation minimal. Voici les conditions d’accès :
Critères |
Détails |
|---|---|
Âge |
Minimum 18 ans |
Formation |
CCA (Cabin Crew Attestation) obligatoire |
Langues |
Anglais courant requis, une deuxième langue est un plus |
Aptitudes |
Bonne présentation, maîtrise du stress, sens du contact |
Exigences physiques |
Certificat médical, savoir nager |
Le CCA comprend un enseignement théorique (règlementation, sécurité, sûreté) validé par un examen de la DGAC, et une partie pratique incluant évacuation, feu et secourisme. Une fois obtenu, chaque compagnie assure une formation interne spécifique à ses standards.
Rémunération et évolution de carrière
Le salaire varie selon l’ancienneté, les missions et le type de vols. Voici un aperçu :
Étape de carrière |
Salaire mensuel brut |
Compléments |
|---|---|---|
Débutant |
1 800 € |
Primes de vol, indemnités |
Après 1 an (ex. Air France) |
1 800 € |
+ primes de nuit et long-courriers |
Milieu de carrière |
3 500 € |
Primes incluses |
L’évolution peut passer par des vols plus longs ou par des responsabilités accrues comme celle de chef de cabine. Le statut en CDI dans de grandes compagnies assure stabilité et avantages sociaux, notamment pour les proches.
Tableau récapitulatif
Métier |
Formation requise |
Salaire moyen (brut) |
|---|---|---|
Pilote de ligne |
Concours ENAC (niveau Bac+1 scientifique) ou école d’aviation privée (ATPL) – formation ~2 ans (équiv. Bac+3) |
~4 500 € débutant, jusqu’à 11 000 € avec expérience |
Grand reporter (journaliste) |
Bac+3 (BUT info-com, licence pro) à Bac+5 (master ou école de journalisme reconnue) |
~2 300 à 4 700 € par mois |
Photoreporter (photographe de voyage) |
Bac+2/3 en photographie ou audiovisuel (BTS, Bachelor), éventuellement journalisme d’image |
~1 900 à 2 300 € par mois en début de carrière |
Logisticien humanitaire |
Bac+2/3 en logistique ou transport (BTS, BUT), avec spécialisation humanitaire (ex : Institut Bioforce) |
~1 600 € brut/mois au départ, jusqu’à ~2 600 € avec expérience |
Guide d’expéditions polaires |
Pas de diplôme unique. En général : guide de montagne + formations spécifiques. DU Guide Polaire recommandé. |
~1 800 à 2 500 € par mois (saisonnier), jusqu’à 3 000 € et + expérimenté |
Guide de haute montagne |
Diplôme d’État via l’ENSA (Chamonix), niveau Bac+3 – formation sur 4 ans |
~250 à 340 € / jour ; ~2 500 à 4 000 € par mois en saison |
Officier des forces armées |
Écoles militaires (Saint-Cyr, École de l’air, Navale), Bac+3 à Bac+5 selon spécialité |
~1 900 € brut débutant ; jusqu’à ~5 000 € et + selon grade, + primes OPEX |
Volcanologue / chercheur terrain |
Master + Doctorat en géologie/volcanologie (Bac+8) |
~2 300 € brut/mois au départ, ~3 000 à 3 250 € avec expérience |
Diplomate |
Concours du Ministère (niveau Bac+5 fortement conseillé, souvent Sciences Po ou droit international) |
~3 500 € débutant ; ~5 000 € moyen ; jusqu’à 10 000 € en fin de carrière |
Archéologue |
Master (Bac+5) + souvent Doctorat (Bac+8) ; stages de fouilles indispensables |
~1 700 € brut/mois au départ, jusqu’à ~3 000 € en carrière universitaire |
Hôtesse de l’air / Steward |
CCA (Cabin Crew Attestation) après le bac, anglais courant obligatoire |
~1 800 € brut au départ ; ~3 500 € brut avec expérience (primes comprises) |
