11 métiers à faire quand on aime l’aventure et les voyages

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Vous rêvez d’un métier qui claque, d’un job qui vous téléporte de l’Arctique au désert, sans passer par la case métro-boulot-dodo ? Ce guide est taillé pour celles et ceux qui ont la bougeotte professionnelle et l’adrénaline dans le sang.

Spoiler : certains métiers planent à 10 000 mètres d’altitude pendant que d’autres grattent la croûte terrestre à la recherche de civilisations oubliées. Oui, rien que ça.

Formation, débouchés, salaires (jusqu’à 20 000 balles par mois pour les plus chanceux), on a tout passé au radar. Qu’on parle de science, d’art, de terrain ou de sac à dos, chaque profil y trouvera son kif. Ce classement balance les options du plus nomade au plus pépère, histoire que vous sachiez exactement où vous mettez les pieds… ou les crampons.

Et parce qu’on n’est pas là pour perdre votre temps, on vous a calé des tableaux récapitulatifs bien propres en fin de guide. Un coup d’œil, et vous saurez qui part en mission au fin fond de l’Amazonie et qui s’envole en business vers Tokyo. On décolle ?

Pilote de ligne

pilote de ligne

Le métier de pilote de ligne incarne le rêve de nombreuses personnes attirées par l’aviation. Alliant technicité, discipline et sens des responsabilités, cette profession impose un niveau d’exigence élevé. Elle offre cependant un quotidien unique, entre vols internationaux et diversité des missions aériennes.

Les missions du pilote de ligne

Plus qu’un simple conducteur d’avion, le pilote de ligne est le garant de la sécurité et du bon déroulement du vol. Il coordonne toutes les étapes du trajet avec minutie, en collaboration avec son copilote et l’équipage.

  • Élaboration du plan de vol
  • Évaluation de la quantité de carburant nécessaire
  • Contrôle des instruments et des systèmes de bord
  • Suivi des conditions météorologiques
  • Communication constante avec les tours de contrôle

En dehors des lignes commerciales régulières, certains pilotes exercent dans des domaines spécialisés :

  • Transport de marchandises
  • Secours humanitaires
  • Surveillance aérienne
  • Photographie ou cartographie
  • Lutte contre les feux de forêt

Les voies d’accès à la profession

Accéder au poste de pilote de ligne passe par une formation rigoureuse sanctionnée par l’obtention de la licence ATPL (Airline Transport Pilot Licence). Plusieurs options sont possibles :

Parcours
Conditions
Durée
ENAC (École Nationale de l’Aviation Civile)
Concours sélectif après bac+1 scientifique
Environ 2 ans
Formation privée
Via des aéroclubs agréés
Variable selon le rythme
Filière militaire
Concours après le bac, engagement dans l’armée de l’air
Selon le parcours militaire

Remarque : La maîtrise de l’anglais technique est un prérequis incontournable pour exercer à l’international.

Rémunérations et perspectives d’évolution

Les salaires dans l’aviation civile varient sensiblement selon la compagnie, le type d’avion, et l’ancienneté du pilote.

Statut
Fourchette salariale mensuelle
Copilote en début de carrière
Environ 4 500 € brut
Pilote expérimenté (10 ans)
Jusqu’à 11 000 € brut
Commandant de bord long courrier
Jusqu’à 20 000 € brut
Compagnies régionales ou low-cost
Entre 3 000 et 8 000 € brut

 

La carrière d’un pilote évolue progressivement, de copilote à commandant, avec des responsabilités accrues et une rémunération en hausse.

Grand reporter (journaliste de terrain)

grand reporter

Figure emblématique du journalisme d’investigation, le grand reporter sillonne le globe pour rendre compte des événements majeurs. Des conflits armés aux crises humanitaires, en passant par des sujets de société méconnus, il agit comme témoin engagé du monde contemporain. Ce métier, à la croisée du journalisme, de l’aventure et de l’analyse, nécessite une implication totale sur le terrain.

Un métier exigeant et engagé

Travaillant souvent dans des contextes instables ou extrêmes, le grand reporter collecte ses informations sur place, à travers des entretiens, des observations directes et une immersion dans le quotidien des populations locales. Il produit ensuite ses reportages sous différents formats :

  • Articles pour la presse écrite
  • Reportages télévisés
  • Podcasts ou chroniques radio
  • Documentaires vidéo ou web

Les missions peuvent impliquer :

  • Des déplacements dans des zones sensibles (guerres, catastrophes naturelles, épidémies)
  • Des conditions de vie précaires ou dangereuses
  • Des décisions rapides en terrain incertain

Compétences clés : adaptabilité, sang-froid, culture générale, capacités rédactionnelles, maîtrise des outils multimédias.

Formation et parcours professionnel

Devenir grand reporter suppose une solide formation en journalisme, complétée par une expérience de terrain progressive. Plusieurs options sont envisageables :

Formation
Niveau
Spécificités
BUT Information-communication (parcours journalisme)
Bac+3
Formation polyvalente avec stages
Licence pro métiers du journalisme
Bac+3
Axée sur la pratique rédactionnelle
Écoles de journalisme reconnues (ESJ, CFJ, etc.)
Bac+5
Concours sélectifs, cursus professionnalisant
Masters en journalisme (ex. Sciences Po)
Bac+5
Formation académique avec ouverture internationale

 

La plupart des grands reporters ont d’abord exercé comme journalistes généralistes avant de se spécialiser dans les grands reportages.

Niveau de rémunération

Les revenus d’un grand reporter varient selon son employeur (chaîne télé, radio, presse écrite, pure player), son ancienneté et sa notoriété. Le statut peut être salarié ou pigiste (freelance).

Profil
Rémunération mensuelle brute
Débutant (pigiste ou CDD)
Environ 2 300 € (irrégulier)
Salarié dans la presse nationale
Au moins 3 300 € (≈2 570 € net)
Professionnel expérimenté
Jusqu’à 4 700 €
Reporter très reconnu
Rémunération supérieure selon contrat

 

Ce métier attire les passionnés d’actualité, d’exploration et de transmission. Il implique des risques mais offre en retour une expérience humaine et professionnelle hors du commun.

Photoreporter d’aventure

photographe

Entre exploration, créativité et engagement visuel, le photographe d’aventure incarne un métier à la croisée de l’art et du reportage. En parcourant le monde pour capturer la diversité des paysages, des peuples ou de la faune, il immortalise des scènes uniques, souvent dans des environnements exigeants et isolés.

Une profession entre terrain extrême et narration visuelle

Souvent en déplacement, ce professionnel doit conjuguer talents techniques, sens de l’observation et une grande capacité d’adaptation. Selon sa spécialité, il peut se concentrer sur :

  • Les écosystèmes sauvages : forêts tropicales, savanes, pôles, etc.
  • Les reliefs extrêmes : montagnes, volcans, déserts
  • Les modes de vie traditionnels ou isolés
  • Les cultures du monde et leurs expressions locales

Pour capter « l’instant parfait », il lui faut parfois patienter des heures, voire des jours, tout en gérant son matériel dans des conditions climatiques ou logistiques complexes.

Son rôle : éveiller la curiosité, alerter sur les enjeux environnementaux, ou simplement transmettre la beauté brute d’un lieu à travers une série d’images.

Formation et compétences essentielles

Bien qu’aucun diplôme ne soit obligatoire, une formation technique reste un atout majeur pour maîtriser les aspects de la photographie professionnelle. Voici les cursus les plus fréquents :

Formation
Niveau
Objectifs
BTS Photographie
Bac+2
Maîtrise technique : prise de vue, lumière, traitement
Bachelor audiovisuel
Bac+3
Polyvalence image-son, création de contenus narratifs
Spécialisation JRI (Journaliste Reporter d’Images)
Bac+3/5
Reportage complet : image, texte, montage

 

Autres compétences requises : autonomie, gestion du stress, capacité à voyager léger, maîtrise de logiciels de post-production (Lightroom, Photoshop), et stratégie de diffusion (réseaux sociaux, presse spécialisée).

Revenus et perspectives

Les revenus des photographes de voyage sont extrêmement fluctuants, en fonction du statut (freelance ou salarié), de la notoriété, et des canaux de distribution.

Statut
Revenus moyens mensuels
JRI salarié débutant
Entre 1 900 € et 2 300 € brut
Freelance débutant
Revenus irréguliers, parfois très faibles
Professionnel reconnu (ex : National Geographic)
Cachets élevés selon les contrats

Les sources de revenus sont diversifiées :

  • Vente de clichés à la presse ou banques d’images
  • Commandes de reportages pour agences ou ONG
  • Projets pour offices de tourisme
  • Expositions, livres photo, interventions en festivals
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Dans ce métier, l’indépendance va de pair avec la persévérance, l’inspiration et une capacité à se réinventer sans cesse pour se faire une place dans un univers compétitif.

Logisticien humanitaire

logisticien humanitaire

Dans l’ombre des médecins ou des urgentistes, le logisticien humanitaire joue un rôle central en assurant le bon déroulement des missions sur le terrain. Présent dès les premières heures d’une crise, il coordonne l’ensemble des moyens matériels nécessaires pour répondre efficacement aux besoins vitaux des populations touchées.

Un métier de terrain aux multiples responsabilités

Le logisticien humanitaire intervient dans des contextes souvent instables (zones de guerre, catastrophes naturelles, pandémies) et assume une grande variété de tâches essentielles :

  • Organisation du transport de l’aide (par route, mer, air)
  • Gestion des stocks de vivres, d’eau, de médicaments
  • Entretien du matériel et des infrastructures
  • Supervision de la flotte de véhicules
  • Recrutement de personnel local
  • Suivi administratif et budgétaire de la mission

Son objectif : créer les conditions logistiques optimales pour permettre aux autres professionnels (médecins, ingénieurs, coordinateurs) d’agir rapidement et efficacement sur le terrain.

Formations et parcours recommandés

Bien que certains postes soient accessibles dès bac+2, une spécialisation en logistique humanitaire est de plus en plus recherchée. Les cursus types incluent :

Formation
Niveau
Particularités
BTS Gestion des transports et logistique associée
Bac+2
Bonne base logistique mais insuffisante seule
BUT Logistique
Bac+3
Approche technique et organisationnelle
Institut Bioforce (Lyon)
Bac+3 à Bac+5
Référence en logistique humanitaire, formations professionnalisantes
Licences pro en logistique humanitaire
Bac+3
Formation appliquée orientée terrain

 

Les compétences attendues incluent également la maîtrise de l’anglais, une aisance interculturelle, des notions en comptabilité et des aptitudes à utiliser les outils informatiques de gestion.

Rémunération et conditions de travail

Contrairement au secteur privé, les missions humanitaires sont rarement lucratives. Toutefois, le logisticien est souvent pris en charge sur place, ce qui compense partiellement le niveau salarial.

Statut
Rémunération mensuelle
Avantages en mission
Débutant ou volontaire
≈1 600 € brut
Indemnité de mission (700 à 800 €), logement, repas
Responsable logistique confirmé
Entre 1 600 et 2 600 € brut
Prise en charge complète en mission

 

Ce métier attire souvent des personnes animées par un engagement éthique fort, prêtes à mettre leur expertise au service des plus vulnérables, dans un cadre exigeant mais profondément enrichissant.

Guide d’expéditions polaire

guide expedition polaire

Travailler comme guide d’expéditions polaires, c’est évoluer dans les régions les plus isolées et hostiles de la planète. De l’Arctique à l’Antarctique, ces professionnels conduisent touristes ou chercheurs dans des zones de glace, assurant à la fois la sécurité et l’enrichissement culturel ou scientifique de leurs compagnons de route.

Une mission exigeante au cœur des glaces

Le guide polaire encadre des groupes en milieu extrême : banquise, fjords glacés, toundras arctiques, montagnes enneigées… Sa mission ne se limite pas à la simple orientation :

Ce métier se pratique principalement de façon saisonnière, durant l’été boréal (Arctique) ou austral (Antarctique), souvent dans le cadre de croisières d’expédition ou de treks thématiques.

Formation et compétences spécifiques

Le métier de guide polaire n’est pas encore réglementé par un diplôme d’État français unique, mais il requiert un haut niveau de compétences transversales. La plupart des professionnels sont issus de disciplines connexes :

Formation ou certification
Fonction
Guide de haute montagne ou accompagnateur en montagne
Base technique et expérience de terrain
Formation en navigation (Zodiac, VHF, GPS)
Déplacements en zones côtières polaires
Secourisme en milieu isolé, maniement des armes
Sécurité du groupe face aux dangers spécifiques
Diplôme universitaire de guide polaire
Premier cadre officiel de formation (depuis 2020)
Certification IPGA (International Polar Guides Association)
Référencement international des guides qualifiés

 

Outre ces formations, le guide polaire doit savoir parler anglais, gérer des situations d’urgence, survivre en milieu isolé, et faire preuve d’une grande autonomie et de sens des responsabilités.

Rémunération et conditions d’exercice

Le travail de guide polaire étant souvent saisonnier, les revenus sont calculés sur les périodes d’expédition, puis lissés sur l’année. Le salaire dépend de l’expérience, du type de mission et du prestataire (croisière, agence, projet scientifique).

Expérience
Salaire brut mensuel estimé (durant les missions)
Débutant
1 800 à 2 500 €
Guide confirmé sur expéditions spécialisées
3 000 € et plus

 

À noter : pendant les missions, le guide est généralement nourri et logé. Les périodes d’inactivité hors saison réduisent toutefois le revenu annuel moyen, qui reste très variable.

Ce métier s’adresse à des profils passionnés par les environnements extrêmes, l’exploration responsable et la transmission de savoirs. Il requiert une rigueur absolue, un mental d’acier et une réelle conscience écologique.

Guide de haute montagne

guide haute montagne

Professionnel de l’alpinisme, le guide de haute montagne accompagne des particuliers ou des groupes sur les plus belles et exigeantes voies d’accès aux cimes. Des Alpes aux Andes, il partage son expérience du terrain en encadrant des ascensions, mais aussi des activités annexes comme le ski hors-piste, la cascade de glace ou l’escalade en falaise.

Une mission au service de l’aventure sécurisée

Le guide n’est pas seulement un sportif aguerri : il est aussi garant de la sécurité dans un environnement où les conditions peuvent évoluer en quelques minutes. Il sait évaluer les risques, adapter son itinéraire, et réagir rapidement aux imprévus :

  • Choix et préparation des courses (matériel, météo, itinéraire)
  • Progression encordée sur glacier, paroi rocheuse ou pente enneigée
  • Gestion des risques naturels : avalanches, crevasses, orages
  • Encadrement de clients de tous niveaux
  • Transmission de techniques (alpinisme, orientation, secours)

Le métier peut se pratiquer à l’année, avec des saisons fortes en été (alpinisme) et en hiver (ski de randonnée, freeride), entrecoupées de périodes creuses que certains complètent par des activités complémentaires.

Formation : un parcours long mais passionnant

Le titre officiel de guide de haute montagne est délivré par l’ENSA (École Nationale de Ski et d’Alpinisme), à Chamonix. L’accès est très sélectif :

Étapes
Détails
Examen probatoire
À partir de 18 ans, avec liste de courses en montagne + épreuves techniques
Formation ENSA
Environ 4 ans, en alternance (cours + stages terrain)
Statut d’aspirant-guide
Première étape validée, permet d’exercer sous certaines conditions
Validation finale
Diplôme d’État équivalent Bac+3
Remise à niveau
Stage obligatoire tous les 6 ans

 

Environ 40 nouveaux guides sont diplômés chaque année en France, pour une communauté d’environ 1 600 guides en activité.

Rémunération et mode de vie

Le guide de haute montagne facture le plus souvent à la journée, selon la difficulté et la durée de la course. Les revenus sont donc variables selon les saisons et les années :

Statut ou situation
Rémunération estimée
Débutant indépendant
250 à 340 € brut par jour
Haute saison (été plein)
3 000 à 4 000 € brut mensuel
Guide salarié (compagnie ou bureau de guides)
2 000 à 3 500 € brut mensuel selon l’expérience
Guide renommé (expéditions internationales)
Tarifs supérieurs négociés au forfait

 

Il faut toutefois déduire les frais importants liés à l’activité : assurance professionnelle, matériel technique, formation continue. Beaucoup de guides complètent leur activité par le métier de moniteur de ski ou de pisteur-secouriste.

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Malgré les aléas économiques, la passion pour la montagne, le contact humain et la liberté d’exercice font de ce métier une vocation forte pour les amoureux des grands espaces.

Officier des forces armées

sous officier armee de terre dans la boue

Dans les armées de Terre, de l’Air ou de la Marine, l’officier incarne l’autorité, la planification et la responsabilité du commandement. En plus de leur rôle stratégique, nombre d’officiers sont régulièrement envoyés à l’étranger pour des missions en zones sensibles. Ces opérations extérieures leur offrent des expériences humaines, culturelles et professionnelles d’une intensité rare.

Des responsabilités au cœur de l’action

Au quotidien, l’officier encadre ses unités, supervise les entraînements, et prépare les interventions. En mission, il doit s’adapter à des contextes complexes :

  • Déploiement en zones de conflit ou d’instabilité (Afrique, Moyen-Orient, etc.)
  • Gestion de troupes en terrain difficile (forêts, déserts, mer, montagnes)
  • Coordination logistique, tactique et humanitaire
  • Immersion dans des cultures différentes et travail en coopération internationale
  • Prise de décision rapide en situation de crise

Le rythme de vie est structuré par les missions, avec des périodes d’engagement intense suivies de retours à la base. Le métier offre une grande diversité de contextes et un fort sentiment d’utilité publique.

Formation : des écoles d’excellence

L’accès à une carrière d’officier passe par des écoles militaires sélectives, chacune rattachée à une armée spécifique. Ces écoles offrent un haut niveau académique combiné à une solide formation militaire :

École
Spécialité
Niveau d’entrée
Durée
Saint-Cyr
Armée de Terre
Souvent après prépa ou bac+2
3 à 5 ans
École de l’Air et de l’Espace
Armée de l’Air (pilotes, ingénieurs)
Bac+2 à Bac+3
3 à 5 ans
École Navale
Marine nationale
Prépa scientifique ou bac+2/3
4 ans
Officier sous contrat
Spécialités civiles (cyber, santé…)
Bac+3 minimum
Variable

 

En plus de la condition physique et du sens de l’engagement, le futur officier doit faire preuve de rigueur, d’analyse, et de capacité à gérer le stress dans des environnements incertains.

Rémunération et évolution

La grille salariale militaire repose sur le grade et l’ancienneté, complétée par des primes en mission. Les officiers bénéficient également d’avantages liés à leur statut public et à leurs conditions d’intervention.

Grade
Salaire mensuel brut
Indemnités OPEX
Sous-lieutenant
≈1 900 €
+ logement, repas, primes
Lieutenant
≈2 100 €
+ environ 1 000 € de primes selon mission
Capitaine
≈2 900 €
Indemnités variables en OPEX
Commandant
≈3 500 €
Idem
Colonel
≈4 000 à 6 000 €
Selon responsabilités
Général
8 000 € et plus
Avantages de haut commandement

 

Au-delà du salaire, les officiers bénéficient d’un emploi stable, de soins médicaux, d’une pension militaire, et d’une reconnaissance certaine liée à leur mission. C’est un métier à forte responsabilité, réservé à ceux qui cherchent à conjuguer leadership, engagement international et sens du devoir.

Volcanologue

volcanologue

Explorer un volcan actif, installer des capteurs au bord d’un cratère fumant ou prélever de la lave incandescente : le quotidien du volcanologue mêle rigueur scientifique et adrénaline. Spécialiste des sciences de la Terre, il analyse les processus volcaniques afin de mieux comprendre et prévenir les risques naturels. C’est un métier rare, exigeant, mais fascinant pour les passionnés de nature brute et de recherche de terrain.

Un travail entre terrain brûlant et laboratoire

Le volcanologue mène ses recherches dans des environnements variés, alternant expéditions scientifiques et travaux d’analyse. Sur le terrain, il peut être amené à :

  • Escalader des volcans actifs ou endormis
  • Installer des sismographes, capteurs de gaz ou caméras thermiques
  • Prélever des échantillons de cendres, de lave ou de gaz
  • Évaluer les signes d’activité ou de réveil volcanique
  • Collaborer avec les autorités locales pour la mise en place de systèmes d’alerte

Au laboratoire, il traite les données récoltées, rédige des rapports scientifiques et participe à des publications ou des conférences internationales. Ces missions sont parfois longues, dans des zones isolées ou dangereuses, et exigent une excellente forme physique et une capacité à vivre en autonomie.

Formations et parcours d’accès

Le chemin vers la volcanologie est long, exigeant et sélectif, centré sur un parcours universitaire en sciences de la Terre :

Étape
Durée
Objectif
Licence en géologie ou géosciences
3 ans (Bac+3)
Acquisition des bases scientifiques (minéralogie, tectonique…)
Master recherche (volcanologie, géophysique, risques naturels)
2 ans (Bac+5)
Spécialisation scientifique et premiers stages de terrain
Doctorat
3 ans (Bac+8)
Travail de recherche approfondi sur un sujet volcanologique
École d’ingénieur en géologie + doctorat
Alternative
Orientation vers l’industrie ou les observatoires spécialisés

 

Des stages pratiques sur sites actifs (île de la Réunion, Italie, Indonésie…) sont fortement conseillés durant la formation pour développer une expérience de terrain indispensable.

Rémunération et conditions d’exercice

Comme pour beaucoup de chercheurs, les salaires dépendent du statut (universitaire, public, contractuel) et de l’ancienneté. Voici quelques repères :

Statut
Salaire brut mensuel
Jeune docteur (post-doc ou chercheur débutant)
≈2 300 €
Maître de conférences ou chargé de recherche
≈3 000 €
Professeur ou directeur de recherche
3 250 € et plus

 

En parallèle, le métier offre des avantages non financiers :

  • Participation à des missions internationales
  • Prise en charge des déplacements et du matériel de recherche
  • Stabilité de l’emploi dans le secteur public
  • Opportunités de publications, de collaboration et d’enseignement

Au-delà de la volcanologie, de nombreuses disciplines scientifiques offrent également des carrières nomades et passionnantes : glaciologie, biologie tropicale, océanographie, archéologie de terrain… Pour ceux qui rêvent de mêler science et exploration, ces voies sont à la fois exigeantes et extraordinairement enrichissantes.

Diplomate

diplomate

Ambassade, consulat, organisation internationale : le diplomate est le visage de la France à l’étranger. Il agit comme médiateur entre son pays et les nations hôtes, gérant des missions politiques, économiques, culturelles ou consulaires. Ce métier offre une aventure humaine et intellectuelle unique, marquée par la diversité des contextes géopolitiques rencontrés au fil des affectations.

Un quotidien entre mobilité et responsabilité

Tout au long de sa carrière, un diplomate change de poste en moyenne tous les 2 à 4 ans. Chaque affectation implique une adaptation rapide à un nouvel environnement :

  • Défense des intérêts politiques et économiques de la France
  • Aide aux ressortissants français à l’étranger
  • Observation et analyse des contextes locaux (sécurité, société, économie)
  • Négociation d’accords bilatéraux ou multilatéraux
  • Organisation des visites officielles (ministres, chefs d’État)
  • Promotion de la culture, de l’éducation et de la francophonie

Bien que ce ne soit pas une profession physique, la diplomatie exige une grande disponibilité, une résilience psychologique, et une capacité à évoluer dans des environnements très différents, parfois instables ou isolés.

Formation : un concours prestigieux et exigeant

La voie royale vers la diplomatie passe par le concours du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, principalement pour devenir cadre d’Orient ou cadre général. Voici les principaux parcours :

Voie
Niveau requis
Particularités
Concours diplomatique principal
Bac+3 minimum (souvent Bac+5)
Préparation longue, très sélectif
Secrétaire de chancellerie
Bac+3
Fonctions plus techniques (RH, logistique…)
Recrutements contractuels
Expertise sectorielle
Sur missions ponctuelles ou fonctions ciblées

 

Profils typiques : diplômés de Sciences Po, de masters en relations internationales, droit international, langues étrangères, ou issus de grandes écoles. Une formation interne est dispensée après le concours (1 à 2 ans) avant les premières affectations.

Rémunération et conditions d’exercice

Le salaire d’un diplomate dépend du grade, de l’ancienneté, et surtout du pays d’affectation. Des indemnités d’expatriation importantes viennent compléter le traitement de base :

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Statut
Salaire brut mensuel (hors primes)
Avantages
Jeune diplomate
≈3 500 €
Logement, indemnité d’expatriation, scolarité enfants
Diplomate en milieu de carrière
≈5 000 €
Conditions variables selon le poste
Ambassadeur ou consul général
10 000 € et plus
Fonction représentative, logement de fonction

 

Les contraintes de mobilité, l’éloignement de la famille, et la pression du rôle diplomatique sont compensés par une stabilité de l’emploi, un haut niveau de responsabilités et des opportunités culturelles exceptionnelles.

Archéologue

Master Archéologie, sciences pour l’archéologie

Entre aventure scientifique et exploration méthodique, l’archéologue dévoile les traces du passé enfouies dans le sol. Sur les chantiers de fouilles ou dans les laboratoires, il contribue à reconstituer l’histoire des civilisations humaines à travers leurs vestiges matériels. Un métier passion pour les amoureux de l’Histoire et de la recherche de terrain.

Des missions entre fouilles et analyse scientifique

Le travail d’un archéologue alterne entre terrain et laboratoire :

  • Repérage des zones à fort potentiel archéologique (prospection, sondages)
  • Conduite de chantiers de fouilles (manuels ou mécaniques)
  • Exhumation d’objets anciens (poteries, ossements, outils, structures)
  • Analyse des artefacts (classement, datation, interprétation)
  • Rédaction de rapports et publications scientifiques

En France, une majorité des interventions relèvent de l’archéologie préventive, qui vise à sauvegarder les vestiges avant des travaux publics. Les archéologues travaillent aussi sur des missions internationales, dans des régions historiques majeures (Égypte, Mésoamérique, Proche-Orient).

Parcours de formation : rigueur et spécialisation

Le métier d’archéologue s’inscrit dans un long cursus universitaire, souvent jusqu’au doctorat. Voici les principales étapes :

Formation
Niveau
Objectifs
Licence en histoire, archéologie ou histoire de l’art
Bac+3
Acquisition des bases théoriques et premières expériences de terrain
Master spécialisé (ex. Archéologie, Préhistoire, Patrimoine)
Bac+5
Spécialisation disciplinaire et méthodologique
Doctorat
Bac+8
Recherche autonome, préparation à l’enseignement ou à la direction de fouilles
Écoles spécialisées (École du Louvre, INP)
Variable
Orientation vers la muséologie et la conservation du patrimoine

 

Une expérience de terrain dès les premières années est indispensable (chantiers bénévoles, stages), tout comme la maîtrise de l’anglais scientifique. Des compétences en dessin archéologique, SIG ou langues anciennes (latin, grec) sont également valorisées.

Salaire et débouchés

Le métier est compétitif, avec des débuts souvent modestes et des contrats précaires. Voici les principales rémunérations observées :

Statut
Salaire brut mensuel
Débutant en archéologie préventive
≈1 750 € (≈1 400 € net)
Ingénieur d’étude, Inrap / CNRS
1 800 à 2 000 €
Maître de conférences, chargé de recherche
2 500 €
Professeur ou directeur de recherche
3 000 € et plus

 

Les postes permanents sont rares, mais certains archéologues parviennent à stabiliser leur carrière dans la recherche publique, l’enseignement supérieur, ou les services régionaux de l’archéologie. Malgré les contraintes, la passion du passé, le contact direct avec l’histoire et le goût de la découverte motivent durablement ceux qui choisissent cette voie.

Hôtesse de l’air personnel navigant commercial

hotesse de l air

Monter à bord d’un avion ne signifie pas seulement voyager, c’est aussi entrer dans l’univers de celles et ceux qui font de chaque vol une expérience sûre et agréable. Hôtesses de l’air et stewards, ou plus largement le personnel navigant commercial (PNC), jouent un rôle clé dans le bon déroulement de chaque trajet. Plus qu’un métier, une vocation faite de rigueur, de passion et de découverte.

Des missions variées à haute responsabilité

Être PNC ne se limite pas à offrir des rafraîchissements : leur rôle est bien plus stratégique. À chaque vol, ces professionnels :

  • Accueillent les passagers avec professionnalisme
  • Présentent les consignes de sécurité avant le décollage
  • Assurent le respect des procédures en cabine
  • Interviennent en cas d’urgence médicale ou de situation imprévue
  • Participent activement à la sécurité aux côtés des pilotes

Leur présence incarne l’image de la compagnie aérienne, mêlant courtoisie, sang-froid et vigilance permanente.

Un rythme de vie singulier et international

Les professionnels du ciel vivent au rythme du monde. À peine un pied posé à Paris qu’ils repartent pour Tokyo, New York ou encore Johannesburg. Ce style de vie nomade implique :

  • Horaires irréguliers et décalages horaires fréquents
  • Vols de nuit et longues absences du domicile
  • Fatigue physique et mentale due aux changements constants

Mais ces contraintes sont largement compensées par les avantages suivants :

  • Découverte de nouvelles cultures lors des escales
  • Tarifs réduits pour voyager durant les congés
  • Hébergement et repas pris en charge pendant les missions

Accès à la profession : conditions et formation

Contrairement aux idées reçues, aucun diplôme spécifique n’est requis, mais les compagnies exigent un niveau de formation minimal. Voici les conditions d’accès :

Critères
Détails
Âge
Minimum 18 ans
Formation
CCA (Cabin Crew Attestation) obligatoire
Langues
Anglais courant requis, une deuxième langue est un plus
Aptitudes
Bonne présentation, maîtrise du stress, sens du contact
Exigences physiques
Certificat médical, savoir nager

 

Le CCA comprend un enseignement théorique (règlementation, sécurité, sûreté) validé par un examen de la DGAC, et une partie pratique incluant évacuation, feu et secourisme. Une fois obtenu, chaque compagnie assure une formation interne spécifique à ses standards.

Rémunération et évolution de carrière

Le salaire varie selon l’ancienneté, les missions et le type de vols. Voici un aperçu :

Étape de carrière
Salaire mensuel brut
Compléments
Débutant
1 800 €
Primes de vol, indemnités
Après 1 an (ex. Air France)
1 800 €
+ primes de nuit et long-courriers
Milieu de carrière
3 500 €
Primes incluses

 

L’évolution peut passer par des vols plus longs ou par des responsabilités accrues comme celle de chef de cabine. Le statut en CDI dans de grandes compagnies assure stabilité et avantages sociaux, notamment pour les proches.

Tableau récapitulatif

Métier
Formation requise
Salaire moyen (brut)
Pilote de ligne
Concours ENAC (niveau Bac+1 scientifique) ou école d’aviation privée (ATPL) – formation ~2 ans (équiv. Bac+3)
~4 500 € débutant, jusqu’à 11 000 € avec expérience
Grand reporter (journaliste)
Bac+3 (BUT info-com, licence pro) à Bac+5 (master ou école de journalisme reconnue)
~2 300 à 4 700 € par mois
Photoreporter (photographe de voyage)
Bac+2/3 en photographie ou audiovisuel (BTS, Bachelor), éventuellement journalisme d’image
~1 900 à 2 300 € par mois en début de carrière
Logisticien humanitaire
Bac+2/3 en logistique ou transport (BTS, BUT), avec spécialisation humanitaire (ex : Institut Bioforce)
~1 600 € brut/mois au départ, jusqu’à ~2 600 € avec expérience
Guide d’expéditions polaires
Pas de diplôme unique. En général : guide de montagne + formations spécifiques. DU Guide Polaire recommandé.
~1 800 à 2 500 € par mois (saisonnier), jusqu’à 3 000 € et + expérimenté
Guide de haute montagne
Diplôme d’État via l’ENSA (Chamonix), niveau Bac+3 – formation sur 4 ans
~250 à 340 € / jour ; ~2 500 à 4 000 € par mois en saison
Officier des forces armées
Écoles militaires (Saint-Cyr, École de l’air, Navale), Bac+3 à Bac+5 selon spécialité
~1 900 € brut débutant ; jusqu’à ~5 000 € et + selon grade, + primes OPEX
Volcanologue / chercheur terrain
Master + Doctorat en géologie/volcanologie (Bac+8)
~2 300 € brut/mois au départ, ~3 000 à 3 250 € avec expérience
Diplomate
Concours du Ministère (niveau Bac+5 fortement conseillé, souvent Sciences Po ou droit international)
~3 500 € débutant ; ~5 000 € moyen ; jusqu’à 10 000 € en fin de carrière
Archéologue
Master (Bac+5) + souvent Doctorat (Bac+8) ; stages de fouilles indispensables
~1 700 € brut/mois au départ, jusqu’à ~3 000 € en carrière universitaire
Hôtesse de l’air / Steward
CCA (Cabin Crew Attestation) après le bac, anglais courant obligatoire
~1 800 € brut au départ ; ~3 500 € brut avec expérience (primes comprises)

FAQ

Quel est le salaire d’un pilote de ligne en début de carrière ?
Un copilote en début de carrière gagne environ 4 500 € brut par mois, mais ce salaire peut atteindre jusqu’à 20 000 € brut pour un commandant long-courrier expérimenté.
Quelle formation faut-il suivre pour devenir grand reporter ?
Les parcours recommandés vont du BUT Information-Communication (Bac+3) aux écoles de journalisme reconnues ou masters spécialisés (niveau Bac+5), avec une forte importance donnée à l’expérience de terrain.
Un photoreporter peut-il vivre de son métier ?
Oui, mais les revenus sont très variables. Un JRI débutant salarié gagne entre 1 900 € et 2 300 € brut. En freelance, les revenus sont irréguliers, mais certains professionnels reconnus peuvent percevoir des cachets élevés.
Quels sont les débouchés pour un logisticien humanitaire ?
Le logisticien humanitaire peut évoluer vers des postes de responsable logistique, avec des salaires allant de 1 600 à 2 600 € brut par mois, souvent avec logement et repas pris en charge lors des missions.
Quel est le quotidien d’un guide d’expéditions polaires ?
Il encadre des groupes dans des milieux extrêmes comme l’Arctique ou l’Antarctique, assure la sécurité, prépare les itinéraires, et partage ses connaissances sur les écosystèmes. Les missions sont saisonnières et exigeantes.
Comment devient-on guide de haute montagne ?
Il faut réussir un examen probatoire puis suivre une formation de 4 ans à l’ENSA (Chamonix). Ce diplôme d’État est très sélectif et nécessite une solide expérience en alpinisme.
Un officier des forces armées est-il bien rémunéré ?
Oui. Le salaire dépend du grade : environ 1 900 € brut pour un sous-lieutenant, jusqu’à 6 000 € et plus pour un colonel, sans compter les primes liées aux missions extérieures (OPEX).
Quels sont les risques liés au métier de volcanologue ?
Les missions de terrain se déroulent souvent dans des zones isolées ou actives, exposant le volcanologue à des dangers naturels. Une excellente condition physique et des compétences en survie sont nécessaires.
Quels sont les avantages à travailler comme diplomate ?
Un diplomate bénéficie d’un salaire de base confortable (environ 3 500 € à 10 000 € brut selon le grade), d’indemnités d’expatriation, de logement, et d’une grande richesse d’expériences humaines et culturelles.
Peut-on devenir hôtesse de l’air sans diplôme ?
Aucun diplôme spécifique n’est requis, mais le CCA (Cabin Crew Attestation) est obligatoire. Il faut aussi maîtriser l’anglais, savoir nager, et avoir une excellente présentation.

Fabrice DURAND

Fabrice DURAND

Entrepreneur et passionné par l'orientation professionnelle, j'ai créé terminales.fr pour vous accompagner dans le choix de vos études supérieures. Je suis également responsable du groupe Facebook Orientation scolaire, et de nombreux sites consacrés aux métiers.

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