« l’apprentissage des sciences c’est pas Disneyland » : ce prof tacle la pétition contre le Bac 2025

professeur physique chimie

Vous pensiez que le bac de physique-chimie 2025 allait se jouer tranquille, comme tous les ans ? Eh bien non. Ce 17 juin, une vague de lycéens sidérés a déferlé sur les réseaux, les yeux encore embués et les copies pleines d’équations incompréhensibles. Résultat ? Plus de 15 000 signatures en moins de 48h pour une pétition qui dénonce un sujet jugé injuste, piégeux et carrément hors-sol.

Entre un viscosimètre mal luné, des frottements qui n’auraient jamais dû exister et une poussée d’Archimède qui a coulé plus d’un candidat, on vous explique pourquoi ce bac a mis tout le monde en PLS – même les cracks.

Spoiler : même les profs ont pris un coup de chaud…

 

Une épreuve de physique-chimie qui fait polémique

Le 17 juin 2025, l’épreuve de physique-chimie du baccalauréat a déclenché une vive réaction parmi les candidats. Jugée trop ardue et éloignée des attentes pédagogiques habituelles, elle a provoqué une véritable onde de choc dans les rangs des lycéens. Une pétition, lancée dans la foulée, a déjà rassemblé plus de 15 000 signatures, signalant un malaise profond autour de cette session du bac.

Des exercices jugés trop complexes

Le sujet du jour 1 comportait trois exercices : un sur l’emballage intelligent pour poissonnerie, un autre sur la datation géologique et un dernier centré sur un viscosimètre. C’est surtout ce troisième exercice qui concentre les critiques :

  • Présence d’équations complexes
  • Concepts non abordés en cours
  • Prise en compte des frottements, habituellement négligés

Le collectif de lycéens pointe du doigt un sujet aux exigences mathématiques élevées, difficilement accessible, même pour les élèves les plus assidus. Nombre d’entre eux estiment avoir été mis en échec, non pas par manque de préparation, mais par la nature inattendue de l’épreuve.

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Des témoignages poignants

Les réactions d’élèves, parfois virales sur les réseaux sociaux, témoignent de la détresse ressentie. L’un d’eux confie : « Le sujet il m’a fait trop mal », tandis qu’une autre, sur TikTok, ironise : « Excusez-moi mais c’était une blague ça bac de physique ??? »

Dans les commentaires de la pétition, des profils brillants – candidats retenus dans les grandes prépas ou avec d’excellents résultats – expriment leur incompréhension : comment un tel sujet peut-il refléter leur travail de l’année ?

Une contestation structurée

La pétition adressée au ministère de l’Éducation nationale comporte trois revendications claires :

Demande
Détail
Réévaluation de la correction
Adapter la notation à la difficulté rencontrée
Prise de position officielle
Clarifier l’intention pédagogique du sujet
Transparence
Expliquer les choix de conception du sujet

Les lycéens soulignent qu’ils ne contestent pas le principe d’un examen exigeant, mais demandent qu’il soit cohérent avec les enseignements dispensés.

Réactions contrastées du corps enseignant

Matthieu Colombel, ancien enseignant, parle d’un sujet atypique et trop mathématique, qui a pu déstabiliser les élèves par son caractère inhabituel. À l’inverse, d’autres enseignants, comme Laure-Hélène Wephre, rappellent que l’outil mathématique fait partie intégrante de la physique-chimie et que le sujet n’était pas hors programme.

En guise d’apaisement, des assurances sont données : la correction sera réalisée avec bienveillance, et une attention particulière sera portée aux questions accessibles.

Jean-Marie L., professeur à l’ancienne et fier de l’être : « Ce n’est pas le bac qui est dur, c’est l’époque qui est molle »

Assis dans son bureau orné de piles de copies corrigées à la plume et d’anciens ouvrages de mécanique quantique, Jean-Marie L., 62 ans, professeur de physique-chimie en terminale scientifique dans un grand lycée parisien, nous reçoit avec une tasse de café noir et un regard qui frise l’indignation.

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Figure respectée, voire crainte, de ses élèves, ce professeur au ton cassant mais précis est connu pour ses exigences très élevées… et son franc-parler. Alors que la polémique enfle autour du sujet de physique-chimie du bac 2025, qui a provoqué une vague de protestations et une pétition comptant plus de 15 000 signatures, Jean-Marie L. n’a pas l’intention de se taire. Bien au contraire.

Jean-Marie, que pensez-vous de cette pétition qui dénonce la difficulté excessive du sujet de physique-chimie du bac 2025 ?

Franchement ? Je trouve ça grotesque. Cette génération est dans la plainte permanente. On leur donne un sujet un peu original, qui sort des sentiers battus, et tout de suite ça crie à l’injustice, ça lance des pétitions… J’ai lu ce fameux sujet. Il n’était ni hors programme ni insurmontable. C’est le niveau qui a baissé, pas la difficulté qui a augmenté. Quand j’étais en terminale, on nous aurait donné ce sujet, on aurait remercié le ciel de ne pas tomber sur un pavé de thermodynamique pure !

Certains élèves parlent pourtant d’un « sujet inaccessible », même pour les meilleurs. Qu’en pensez-vous ?

Mais enfin ! Qu’est-ce qu’un sujet « inaccessible » ? Ce n’est pas un concours d’entrée à l’X, c’était le bac. Et un bac qui ne challenge pas un peu les élèves, c’est une blague. L’emballage intelligent au rayon poissonnerie ? C’était l’occasion parfaite d’appliquer la physique à un cas concret ! Quant au viscosimètre à chute de bille, c’est un classique, un peu revisité, certes. Mais qu’ils arrêtent de croire que la vie va leur donner les corrigés en PDF avec les surligneurs fluo en prime. Je vous jure, un jour j’ai surpris un élève qui croyait que la poussée d’Archimède était un phénomène « optionnel ». J’ai failli m’étouffer avec mon crachoir !

Vous sentez-vous en décalage avec la manière dont l’enseignement est perçu aujourd’hui ?

Déjà, rien que le mot « ressenti » me donne de l’urticaire. Moi je crois aux faits, aux raisonnements rigoureux, pas aux ressentis épidermiques. L’école est devenue une sorte de parc d’attractions pédagogique où il faudrait toujours que tout soit ludique, agréable, bienveillant… Mais l’apprentissage de la science, ce n’est pas Disneyland. C’est de la rigueur, de la sueur et parfois, oui, de l’inconfort. Un bon prof n’est pas celui qui fait rire les élèves, c’est celui dont on se souvient à 40 ans parce qu’il vous a appris à penser.

Avez-vous eu, dans votre carrière, des moments où vous avez douté de vos méthodes ?

Une seule fois. C’était en 2008, une classe de S pas mauvaise, mais apathique. J’avais décidé de les mettre au défi avec une épreuve maison, un problème sur la dérivée seconde de la position d’un projectile en champ non uniforme. Ils sont sortis de là blancs comme des linges. Une élève, Clémence, est venue me voir en larmes : « Monsieur, j’ai jamais rien compris à vos cours, mais j’ai toujours admiré votre exigence. » Ça m’a frappé. Ce jour-là, j’ai compris que même si je suis dur, je suis respecté. Et c’est tout ce que je demande. Je ne veux pas qu’on m’aime, je veux qu’on m’écoute.

Vous avez un message pour les élèves qui se sentent trahis par cette épreuve ?

Oui : grandissez. Arrêtez de voir l’examen comme un jugement moral. C’est un outil de sélection, un passage, pas un bulletin météo de votre valeur personnelle. Si vous êtes bons, vous le prouverez. Sinon, retroussez vos manches. Et surtout, arrêtez de croire qu’un diplôme doit être offert. Il doit se mériter. Comme le respect, comme la confiance. C’est tout le sens du mot « éducation ».

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Jean-Marie L. referme son carnet de notes avec un soupir résigné. Il sait que ses mots ne plairont pas à tout le monde, mais il s’en fiche. Il enseigne la physique, pas la popularité. Et dans son monde à lui, l’exigence n’est pas une punition : c’est un hommage à l’intelligence.

Fabrice DURAND

Fabrice DURAND

Entrepreneur et passionné par l'orientation professionnelle, j'ai créé terminales.fr pour vous accompagner dans le choix de vos études supérieures. Je suis également responsable du groupe Facebook Orientation scolaire, et de nombreux sites consacrés aux métiers.

30 réflexions au sujet de “« l’apprentissage des sciences c’est pas Disneyland » : ce prof tacle la pétition contre le Bac 2025”

  1. Bonjour
    Je suis moi-même enseignante et très exigeante avec mes élèves, la rigueur fait partie intégrante de ma façon d’enseigner.
    Le problème de ce sujet n’est pas la difficulté du sujet mais la quantité, il y avait un nombre important d’exercices très complexes et on le sait tous le temps n’est pas extensible… Ils ne pouvaient le finir dans le temps imparti et je pense que c’est pour cela que les élèves s’indignent, il y avait bien trop de questions pour un temps insuffisant. Mon fils qui a très bien préparé son bac, qui est travailleur, curieux et très intéressé par les sciences, est sorti de cette épreuve déçu car il n’a pas réussi à terminer l’épreuve même s’il pense s’en sortir avec une note correcte mais en deçà de ses objectifs. Je pense que ce n’est pas ça le bac, un examen sert à faire le bilan des compétences qui ont été apprises durant un cursus et là je ne suis pas sûre que ce soit cela qu’on évalue…
    C’est comme si on voulait redonner du crédit au bac qui n’en a plus beaucoup, pas par manque de travail des élèves mais surtout parce que parcoursup vous explique que tout se passe avant le bac et que finalement l’objectif est juste de l’avoir pour pouvoir accéder à la suite des études. Ce qui est bien dommage…
    Prenez vous en plutôt au système qu’aux élèves !

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  2. Il est quand même étonnant de parler de bac général quand une épreuve est divisée en deux journées avec des sujets qui ne sont pas de même acabit et, partant, de difficulté !

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  3. Exactement le même  » ressenti  » que mr jean marie M…ce qui me choque le plus c’est que des profs est trouvé ça difficile…

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    • Un prof ne trouveras pas ça difficile, moi qui suis en prépa physique je ne l’ai pas trouvé difficile pour moi, mais parce que j’ai appris à utiliser correctement les outils qu’on nous apprends, le fait est que ce sujet était difficile pour des terminales, j’ai lu les cours et j’ai vu comment des élève de lycée bosseur avec 17 de moyenne y était préparer. Ce sujet, bien qu’il soit intéressant, est trop difficile vis a vis du temps qu’ils ont pour assimiler les concepts et vis a vis de la qualité de la rédaction demander, le fait est que le programme n’est pas bon on ne leur apprend pas à raisonner avec des cas atypique et complexe, c’est comme si vous veniez d’apprendre vos table de multiplication de 1 à 10 et que je vous demandais de me donner du tac au tac 16 x 6, l’exercice n’est pas difficile pour l’adulte qui la pause un rapide calcul mental suffit pour retrouver le résultat, 96, mais l’élève lui vous regarderas avec de grands yeux, il est important pour quiconque explique quelque chose à n’importe qui élève comme profs comme n’importe qui de se mettre à la place de la personne à qui l’ont parle si la première fois que l’on demandait à un élève de répartir équitablement des bonbons, on parlait de division euclidienne il serait perdu et paniquer et pour une bonne raison.

      Pour finir il est peut être important de revoir le sens du mot examen ou diplôme ceux si sont la pour vérifier que l’élève à correctement assimiler ce qu’on lui à appris et le diplôme est là pour l’attester, en l’occurrence si on demande une chose à certains il est logique que l’on demande la même chose aux autres. Comment expliquer que le niveaux entre les 2 épreuves de physique chimie était si disparate. Si les attendu sont réévaluer qu’il le soit au niveau globale. Et si telle est le cas, il faudrait aussi se rendre que si une petite partie des élèves le trouve difficile ou insurmontable mais que si une grande le trouve très difficile c’est peut-être soit que le sujet ne correspond pas ou plus aux enseignements.

      Le monde avance, les élèves ont déjà changer par rapport au moment où j’était en terminale il y a 4 ans mais par rapports à des élèves d’il y a 10 15 20 ou 30 ans, c’est le jour et la nuit.

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      • Si il y a eu volonté de remettre un peu d’exigence dans ce « bac 2025 », alors il aurait fallu également penser à insérer pareillement un peu d’exigence dans TOUS les sujets de TOUTES les matières …
        Sinon, à ce petit jeu, la spécialité Physique – Chimie va voir rapidement ses jours comptés.

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      • Je ne sais pas si vous avez un bon niveau en physique mais votre niveau en orthographe est une véritable catastrophe. Comment peut-on donner le bac à des gens incapables de rédiger une phrase correcte?

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      • C’est bien parce qu’il faut se mettre à la place de la personne à qui l’on s’adresse qu’il existe des règles d’orthographe, de syntaxe, de ponctuation,…

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      • Par pitié,revoyez vos regles de grammaire et les règles du participe passé avec être et avoir.
        Et surtout ,mettez la ponctuation.
        Sans,votre discours est un vaste salmigondi!

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      • Ouh là, l’orthographe !

        L’accord « é » / « er » n’est pas du tout maîtrisé ( et pas maîtriser).
        Il vous faut travailler ( et pas travaillé) ce point, pourtant simple, car cela rend la lecture de votre texte pénible et celui-ci devient incompréhensible.

        Je suis recruteur et les fautes d’orthographe restent rédhibitoires.

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    • 1ère faute: « M » et non « mr

      2ème faute beaucoup plus grave: …que des prof(esseurs) « aient » et non « est »

      Vous n’auriez pas le bac avec un tel niveau de français

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  4. Il n’a qu’à repasser le bac votre jean marie a la con!
    On nous demande toujours plus et après vous vous étonnez des dégâts mentaux qu’on subit nous les élèves
    Adaptez les programmes au temps qui nous est donné et donnez nous des épreuves adaptés au temps qui nous est donné
    On est un des seuls pays où l’éducation ne marche pas et ou la haine envers les maths augmente, au bout d’un moment faut se remettre en question

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    • Pauvres petits lycéens qui ne supportent pas l’effort!
      Regardez le bac de 1982 ou 24 % d’une classe d’âge obtenait le bac et on en reparle.

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    • Dégâts mentaux surtout dus au temps passé sur v
      otre smartphone et les réseaux sociaux.
      Vous êtes/ nous sommes tous, je me place dedans, intoxiqués.
      La preuve: pourquoi est ce que j’ai lu cet article et pourquoi je m’embête à répondre.
      Perte de sens de la vraie vie.

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  5. Pauvre petite choupinette qui subit des dégâts mentaux !!!,oh! Les méchants profs! Peut-être que quand vous chercherez un emploi vous remettrez les pieds sur terre ! Apparemment vous n’êtes pas plus douée en orthographe ,syntaxe qu’en physique ni d’ailleurs en politesse.Que vous reste- t’ il ??

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  6. Quand je compare le sujet avec celui de mon bac en 1986 (série C j’en conviens), je rigole doucement… Oui la génération actuelle n’est pas moins intelligente que la nôtre mais certainement beaucoup moins tenace face aux difficultés …. et ça ne va pas s’arranger dans le futur.

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    • Le problème ce ne sont pas les élèves, ce sont les mensonges fournis par les prof et le système en général aux élèves. Vous êtes bon , tout va bien etc. Le niveau baisse car les exigences baissent. Les études internationales le prouvent. C’est dur a admettre pour tout le monde. Cet année mon fils au collège a vu 160h de cours supprimé sur 720… Pas loin de 20%. A près on peut lui mette des 18/20. Ça n’empêchera pas son niveau ‘fetre médiocre.

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      • M Macron avait promis qu’il y aurait un professeur devant chaque classe.
        Manque de chance, les conditions du métier se sont tellement dégradées en 40 ans qu’il n’y a plus assez de candidats (tiens, ceux qui pensent que les professeurs sont toujours en vacances devraient y réfléchir, le métier ne doit pas être si bon que ça, sinon il y aurait pléthore de candidats).
        À noter que c’est la 1ère fois que M Macron ne tient pas une de ses promesses !
        Ah non ? Ce n’est pas la 1ère fois ?

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  7. Ça me fait rire les gens qui critiquent le nouveau bac , qui disent qu’il est facile alors qu’ils ne l’ont jamais fait. Allez-y, faite 2 ans de spécialité physique chimie dans un lycée qui n’est pas forcément prestigieux et faite l’épreuve.
    On verra si vous vous en sortirez.
    Selon moi, le bac est censé représenter ce que l’on sait faire et pas nous planter parce qu’on a jamais vu l’une des façons de répondre à comment faire quand il y a des frottements par exemple ( alors qu’il ne sont jamais pris en compte dans les exercices et les cours ) .
    De plus, c’est totalement injuste que les deux sujets est un niveau si différent !
    Oui, l’éducation a évolué par rapport à avant, peut-être qu’on nous en demande moins mais c’est pas nous qui l’avons décidé ou même demandé. C’est les programmes qui ont été fait comme ça et c’est pas à des terminales du sujet du jour 1 qui doivent en pâtir .

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    • Bon sang, est ce qu’il y a un seul intervenant de ce forum qui va être capable d’écrire 4 lignes sans faute d’orthographe.
      C’est catastrophique !
      Je suis recruteur et les fautes d’orthographe restent rédhibitoires.

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  8. Un prof à l’ancienne !
    Étant ancien et même ancien enseignant, mon parcours m’a permis de croiser ceux qui se croient supérieurs, qui mettent à l’honneur leur discipline et cette capacité innée à gaver les élèves pour ne retenir que la substantifique moelle d’une génération. Cette vision de l’enseignement s’accompagne souvent d’une haute estime de soi qui amène à penser que si l’élève échoue, c’est qu’il est faible et rarement que c’est de la responsabilité de l’enseignant.
    À sa décharge, le système d’évaluation français est basé non pas sur la réussite, mais sur l’échec. Il est construit sur cette épreuve terminale, même si aujourd’hui elle ne termine rien, où sont évalués des extraits d’apprentissages qui auront été vus ou non en fonction des possibilités des enseignants de la matière ou dans une autre matière quand on mélange les genres. J’entends déjà : si l’élève est bon, il réussira ! Tout à fait, si on ne cherche qu’à former des bons et que l’on accepte de jeter les autres. Mais si l’on cherche à former, le système d’évaluation doit vérifier que chaque notion est bien acquise, que chaque élève maîtrise l’ensemble des notions et non qu’en moyenne, on accepte que les notions non maîtrisées passent comme les autres.
    Ce n’est pas ce qui est fait, ce n’est pas ce qui va continuer à se faire. Le bachotage commence maintenant dès la maternelle.
    Je souhaite beaucoup de courage et de persévérance tant aux enseignants qu’aux élèves d’aujourd’hui et de demain.

    [« l’apprentissage des sciences, c’est pas Disneyland », « Ce n’est pas le bac qui est dur, c’est l’époque qui est molle », deux remarques bien de l’état d’esprit actuel. Nul besoin de réflexion, quelques poncifs (certains disent punchlines) suffisent à débattre dans le vide. Cela suffit pour faire croire que notre parole a une valeur, alors que nos dirigeants s’en moquent totalement.]

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  9. La principale difficulté du bac de Physique Chimie réside dans la longueur du sujet principalement et non dans la difficulté. Le temps qu’ on pouvait accorder à la réflexion pour répondre à une question était extrêmement restreint face à la quantité de questions. Bien que je sois passé le jour 2, j’ ai moi aussi, eu pas mal de mal sur l’ exercice de physique, car je n’ ai tout simplement pas eu le temps de traiter le sujet dans l’ intégralité. La chimie prenait vraiment trop de temps pour pouvoir rédiger correctement l’ exercice de physique. Pensant que le sujet était anormalement plus dur que les sujets 2024, j’ ai regardé celui du jour précédent et j’ ai été assez impressionné par les questions qui y avaient été posées, alors que programme de l’ année n’ était pas forcément suffisant pour répondre à toutes les questions, notamment pour l’ exercice 3 avec le viscosimètre. Nous nous sommes entrainés tout au long de l’ année sur des sujets 2024 qui étaient pour la majorité, à mon simple avis, bien plus facile et surtout bien moins long que les sujets qui nous ont été donné cette année. Il faut aussi prendre en compte, que tous les lycéens n’ ont pas forcément pris spécialité mathématiques ce qui peut expliquer que certains personnes se soient trouver en difficulté. C ‘est bien beau, de dire: « A mon époque, le bac était plus dur…(le siècle dernier) », mais depuis les programmes ont évolués. Alors certes, le bac ne doit pas être une petite promenade de tranquillité, que tout le monde peut avoir sans travailler, mais il faut quand même récompenser ces personnes ayant travailler de façon juste par rapport à nos camarades de l’ année précédente. Je me suis retrouver en difficulté pour le bac de physique chimie (jour2), je n’ avais malheureusement pas assez révisé les deux chapitres de physique concernés (interférences et circuits RC). J’ aurais préféré de la mécanique avec des équations horaires (ce que j’ avais le plus révisé), mais je n’ ai pas eu de chance, ma mauvaise note sera totalement mérité. Cependant, je trouve totalement injuste que des personnes ayant travaillé intensément toute l’ année se retrouve pénalisé par le choix de leur spécialité, et la longueur inhabituelle du sujet. Nous ne sommes pas des machines, le bac doit être à la hauteur du programme et non au-dessus. Ce n’ est pas de cette façon que vous remonterez le niveau scolaire français !!! Adaptez les programmes aux attendus du bac ! Je reste à 100% pour cette pétition.

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  10. Ce sujet du jour 1 de physique-chimie a tout l’air d’être un sujet de secours : probablement choisi au dernier moment suite à de possibles fuites sur le sujet initialement prévu.

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  11. Je suis en terminale, et je trouve que l’écart de difficulté entre les deux sujets était beaucoup trop creusé, de plus je me demande comment une différence pareille à pu être acceptée pas le rectorat. Et oui! Le sujet paraît difficile quand certains professeurs n’ont pas bien fait leur travail tout au long de l’année, alors comme le niveau baisse, je pense qu’il est inacceptable d’augmenter le niveaux du bac avant d’augmenter celui du programme! On ne met pas la charrue avant les boeufs. (Il fait assurer l’égalité dans les sujets 1 et 2 ).

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