Phase de formulation des vœux sur Parcoursup : que faire 1 mois avant ?

Alors là, si à moins d’un mois de la formulation des vœux Parcoursup vous n’avez pas encore levé le petit doigt…il est temps de s’y mettre fissa.

Vous pensiez avoir le temps ?

Mauvaise pioche. Plus de 24 000 formations, des taux d’admission à décortiquer, des lettres de motivation à pondre, et une stratégie à bétonner pour éviter le combo cauchemardesque : vœux au pif + refus général.

Heureusement, Monique P., véritable boussole humaine du lycée de Bagneux, nous balance ses 10 étapes incontournables pour ne pas finir en PLS devant votre écran le 13 mars.

Spoiler : copier-coller une lettre sans changer le nom de l’école ? Grosse erreur. Vous voilà prévenus…

10 étapes essentielles à réaliser 1 mois avant la phase de formulation des vœux

Avant la phase de formulation des vœux sur Parcoursup, qui débute dans moins d’un mois, voici ce que vous devriez déjà avoir fait :

1. S’inscrire sur la plateforme Parcoursup dès son ouverture mi janvier.
2. Créer son dossier candidat en renseignant toutes les informations nécessaires.
3. Prendre le temps de réfléchir à ses choix d’orientation. Il n’y a aucun avantage à formuler ses vœux rapidement, l’important est de bien les préparer avant la date limite mi mars.
4. Rechercher et explorer les formations disponibles. Plus de 24 000 formations sont proposées sur Parcoursup.
5. Consulter attentivement les informations sur chaque formation, notamment les taux d’admission, les profils des candidats admis, et les quotas spécifiques (boursiers, hors secteur géographique).
6. Préparer les éléments nécessaires pour chaque vœu, comme la lettre de motivation (projet de formation motivé).
7. Réfléchir à une stratégie de vœux cohérente avec son parcours et ses envies, tout en maximisant ses chances d’admission.
8. Considérer des formations similaires à celles initialement envisagées pour diversifier ses choix.
9. Commencer à rédiger ses projets de formation motivés pour chaque vœu envisagé.
10. Préparer la rubrique « Ma préférence » qui présente votre projet de formation global.

(Monique P.) Il est toujours préférable d’anticiper, mais il faut rester serein

Dans un bureau lumineux du lycée de Bagneux, Monique P. nous accueille avec un sourire bienveillant. Lunettes au bout du nez, stylos colorés alignés sur son bureau, elle incarne la rigueur et l’engagement au service des élèves.

Depuis plusieurs années, elle est l’experte Parcoursup de l’établissement, naviguant avec aisance dans les méandres de la plateforme pour guider les lycéens vers leur avenir.

Pour Terminales.fr elle nous explique ce que tout parents et étudiant devrait déjà avoir fait avant la formulation des vœux. Elle se veut aussi rassurante, après tout il reste encore presque qu’un mois…

Monique, à un mois de l’ouverture de la phase de formulation des vœux sur Parcoursup, où devraient en être les élèves dans leurs démarches ?

« Là, ils devraient déjà être inscrits sur la plateforme, ce qui était possible depuis le 15 janvier. Normalement, ils ont aussi complété leur dossier candidat avec toutes les informations demandées. Mais surtout, ils doivent être en pleine réflexion sur leurs choix d’orientation. Contrairement à ce que certains pensent, il n’y a aucun avantage à se précipiter pour formuler ses vœux dès le premier jour. L’essentiel est de bien se renseigner et de structurer ses choix avant la date limite du 13 mars. »

Quels sont les éléments les plus importants à considérer avant de formuler ses vœux ?

« Il y a plusieurs points essentiels ! D’abord, il faut explorer toutes les formations disponibles. Cette année, plus de 24 000 formations sont proposées, c’est énorme ! Je conseille aux élèves de lire attentivement les fiches détaillées : taux d’admission, profils des candidats admis, quotas spécifiques… Tout cela leur permet de mieux comprendre leurs chances et d’adapter leur stratégie. Ensuite, ils doivent commencer à préparer les éléments demandés, notamment les lettres de motivation, qu’on appelle le ‘projet de formation motivé’. »

Justement, comment bien rédiger son projet de formation motivé ?

« Ah, la fameuse lettre de motivation ! Beaucoup la redoutent, mais c’est une occasion en or de montrer leur engagement. Le secret, c’est de faire un texte personnalisé, structuré en trois parties : pourquoi cette formation, pourquoi eux, et quel est leur projet professionnel. J’ai déjà vu des lettres où les élèves faisaient du copier-coller sans même changer le nom de l’établissement… Ça, c’est rédhibitoire ! »

Avez-vous une anecdote sur un élève particulièrement stressé par Parcoursup ?

« Oh, bien sûr ! L’année dernière, un élève est venu me voir paniqué parce qu’il avait fait une simulation et obtenu une réponse négative à tous ses vœux… sauf qu’il avait oublié d’intégrer ses vrais résultats scolaires ! Après correction, il avait finalement plusieurs possibilités. Cela montre bien l’importance de vérifier chaque détail avant de paniquer. Et puis, il ne faut pas oublier que Parcoursup, ce n’est pas un couperet, il y a plusieurs phases et solutions pour rebondir. »

Quels conseils donneriez-vous aux élèves pour maximiser leurs chances d’admission ?

« D’abord, être stratégique dans leurs vœux ! Il ne faut pas mettre uniquement des formations ultra-sélectives, mais aussi des choix plus accessibles. Ensuite, varier les types de formations : universités, BTS, BUT, écoles spécialisées… Cela leur ouvre plus de portes. Enfin, je leur conseille de bien remplir la rubrique ‘Ma préférence’, qui permet d’expliquer leur projet global. Certains pensent que ce n’est qu’un détail, mais ça peut faire la différence ! »

Un dernier mot pour les parents qui accompagnent leurs enfants dans cette étape ?

« Oui, qu’ils ne stressent pas plus que leurs enfants ! J’ai parfois des parents qui m’écrivent des mails à 2h du matin paniqués… Il faut faire confiance aux jeunes et les encourager sans leur mettre une pression démesurée. Parcoursup est un outil, pas un obstacle. Avec de l’anticipation et une bonne préparation, tout se passe bien ! »

Avec ces conseils avisés, Monique P. repart aider un groupe d’élèves perplexes devant leur écran. Une chose est sûre : avec une experte comme elle, les lycéens de Bagneux sont entre de bonnes mains.