« Faut être un mec pour réussir en maths » : la réponse cinglante d’Élisabeth Borne

filles maths borne

Les dernières statistiques montrent que les filles représentent désormais 42% des élèves en terminale scientifique. Cette avancée, bien que notable, ne saurait masquer les problèmes persistants pour atteindre une parité totale de ces filières dans le supérieur d’ici 2030. Les initiatives se multiplient pour encourager les jeunes femmes à embrasser des carrières scientifiques, mais le chemin reste jonché d’incertitudes.

L’objectif fixé pour 2030 est ambitieux : assurer une représentation féminine égale dans les classes scientifiques de terminale. Les établissements scolaires, soutenus par des politiques publiques et des programmes de sensibilisation, redoublent d’efforts pour déconstruire les stéréotypes de genre qui freinent encore les vocations féminines.

Comment réduire l’écart de genre dans les filières scientifiques ?

Le plan « Filles et maths » vise à augmenter la participation des filles dans les filières scientifiques. Actuellement, seulement 42 % des filles choisissent l’enseignement de spécialité mathématiques en terminale. L’objectif est d’atteindre 50 % d’ici 2030. En parallèle, les sciences de l’ingénieur et les sciences informatiques comptent chacune seulement 15 % de filles. Pour remédier à cette situation, le plan prévoit la création de classes à horaires aménagés en 4e et 3e dans cinq académies dès 2025. Il est prévu que 30 000 filles supplémentaires choisissent l’enseignement de spécialité de mathématiques d’ici 2030.

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La ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne, a annoncé des actions pour sensibiliser les personnels éducatifs aux biais de genre. Dès la rentrée 2025, 370 000 professeurs des écoles et 36 000 professeurs de mathématiques seront formés à la prévention de ces biais. Cette initiative s’inscrit dans les recommandations du Haut Conseil à l’Égalité, qui prône une répartition de 50 % de filles dans les spécialités scientifiques et 30 % dans les sciences numériques et informatiques au lycée.

Les objectifs du plan comprennent aussi une augmentation de la représentation féminine dans les classes préparatoires scientifiques, avec un minimum de 20 % de filles d’ici 2026, et 30 % d’ici 2030. Ces efforts visent à combler le déficit de 20 000 ingénieurs et 60 000 techniciens manquants chaque année en France. Le plan espère également réduire l’écart salarial entre hommes et femmes, qui est actuellement de 14,2 % à temps de travail identique. Pour compléter ces actions, des classes à horaires aménagés seront mises en place, et la sensibilisation aux biais de genre sera renforcée.

Quels sont les chiffres clés du plan ?

Les chiffres actuels montrent que 55 % des élèves de seconde générale et technologique sont des filles, mais cette proportion diminue dans les filières scientifiques. En première, 48 % des filles choisissent l’enseignement de spécialité de mathématiques, et seulement 33 % optent pour l’enseignement optionnel de mathématiques expertes en terminale. Un tableau récapitulatif des données clés est présenté ci-dessous :

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📊
Statistiques
Filles en spécialité maths en terminale
42 %
Filles en CPGE scientifique visé pour 2030
30 %
Écart salarial entre hommes et femmes
14,2 %
Ingénieurs manquants chaque année
20 000

 

Ces chiffres soulignent la nécessité d’actions ciblées pour encourager les filles à s’engager dans les filières scientifiques. Le plan prévoit également d’augmenter de 5 000 filles par an le nombre de celles choisissant la spécialité mathématiques à partir de 2025. Ces mesures visent à créer un environnement éducatif plus inclusif et équitable.

Quelles initiatives pour encourager les vocations scientifiques chez les filles ?

Pour favoriser l’engagement des filles dans les filières scientifiques, plusieurs initiatives sont mises en place. L’une des stratégies repose sur la création de programmes de mentorat, où des modèles féminins dans les domaines scientifiques partagent leur expérience et leur parcours. Ces programmes visent à inspirer les jeunes filles en leur montrant des exemples concrets de réussite féminine dans des carrières traditionnellement dominées par les hommes. Le contact direct avec des professionnelles permet aux élèves de se projeter plus facilement dans ces métiers.

Un autre aspect capital est la révision des contenus pédagogiques pour éliminer les stéréotypes de genre. Les manuels scolaires et les supports de cours sont en cours de réévaluation afin de présenter une image plus équilibrée des contributions scientifiques des femmes. En intégrant des figures féminines historiques et contemporaines dans l’enseignement, on espère éveiller l’intérêt des élèves pour les sciences et démystifier les préjugés qui entourent ces disciplines.

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Les initiatives comprennent des ateliers pratiques et des clubs scientifiques exclusivement réservés aux filles, où elles peuvent expérimenter et développer leurs compétences en toute confiance. Ces espaces sécurisés permettent aux jeunes filles de s’exprimer librement et de prendre des risques sans craindre le jugement. En leur offrant l’opportunité de travailler sur des projets concrets, on encourage la curiosité scientifique et la confiance en leurs capacités. Ces efforts combinés sont essentiels pour atteindre les objectifs fixés pour 2030.

Une initiative pour l’avenir des filles

Le programme « Filles et Maths », initié par Elisabeth Borne, cherche à ouvrir de nouvelles portes aux jeunes filles dans les domaines scientifiques et numériques. En mettant l’accent sur l’éducation et la sensibilisation, cette initiative vise à briser les stéréotypes de genre qui persistent dans ces secteurs. L’objectif est clair : encourager les filles à explorer ces carrières souvent dominées par les hommes.

En plus de promouvoir l’égalité des chances, « Filles et Maths » aspire à réduire l’écart entre les sexes dans les métiers scientifiques. Les ateliers et conférences organisés dans le cadre de ce programme offrent aux participantes des modèles inspirants et des ressources pour leur avenir. Ce projet ne se contente pas de rêver d’un monde plus équitable, il pose les bases d’un changement durable en soutenant les ambitions des jeunes filles.

Élisabeth borne présente un plan pour féminiser les filières scientifiques

 

Fabrice DURAND

Fabrice DURAND

Entrepreneur et passionné par l'orientation professionnelle, j'ai créé terminales.fr pour vous accompagner dans le choix de vos études supérieures. Je suis également responsable du groupe Facebook Orientation scolaire, et de nombreux sites consacrés aux métiers.

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