La phase de formulation des vœux sur Parcoursup est une étape importante pour les candidats. Passé le 13 mars à 23h59, il ne sera plus possible de déposer de nouvelles candidatures. Toutefois, certaines exceptions permettent encore d’apporter des modifications à vos choix.
Les modifications possibles après le 13 mars
Si vous avez déjà validé vos vœux avant la date limite, vous disposez encore d’une certaine flexibilité pour ajuster certains paramètres :
- Ajout ou suppression d’options pour certaines licences, notamment les filières PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) et L.AS (Licence avec option Accès Santé).
- Modification des choix de campus pour Sciences Po Paris, avec un maximum de deux campus sélectionnés.
- Ajustement des sous-vœux pour les formations où leur nombre est illimité, telles que :
- Écoles de commerce et de management
- Écoles d’ingénieurs
- Réseau des Sciences Po (IEP) en région
- Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI)
- Instituts d’orthophonie, d’orthoptie et d’audioprothèse
- Écoles nationales vétérinaires
Ces modifications restent possibles jusqu’au 2 avril à 23h59.
Les modifications impossibles après le 13 mars
Pour les formations où le nombre de sous-vœux est limité à 20, aucune modification ne sera possible après le 13 mars à 23h59. Cela concerne :
- Brevet de Technicien Supérieur (BTS)
- Bachelor Universitaire de Technologie (BUT)
- Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE)
- Diplôme National des Métiers d’Art et du Design (DN MADE)
- Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG)
- Écoles de formation en travail social (EFTS)
Pour ces cursus, toute modification doit impérativement être effectuée avant la date limite.
Carole P conseillère d’éducation témoigne
Le couloir du bureau de Carole P résonne d’un brouhaha incessant. Des élèves passent, certains stressés, d’autres détendus, mais tous préoccupés par une seule chose : Parcoursup.
Carole P est conseillère d’éducation dans un lycée en banlieue lyonnaise depuis plus de quinze ans. Elle a vu défiler des générations d’élèves, et chaque année, la période de clôture des vœux sur Parcoursup est une véritable tempête.
Comment se passe cette période de clôture des vœux pour vous et vos collègues ?
« C’est toujours un moment très intense. On jongle entre les élèves qui paniquent, ceux qui ont oublié de finaliser leurs candidatures et ceux qui se réveillent à la dernière minute. On essaie d’être là pour tout le monde, mais on sent bien que la pression est énorme. Certains élèves n’ont pas dormi depuis plusieurs nuits, et nous, on essaie d’éviter les crises de panique de dernière minute. »
Avez-vous des anecdotes sur des élèves qui vous ont particulièrement marquée ?
« Oh oui, chaque année, on a droit à des perles. L’an dernier, un élève est venu me voir le 14 mars à 9h45, en larmes, car il venait de se rendre compte qu’il n’avait validé aucun de ses vœux. On a tout fait pour lui, mais il n’y avait plus rien à faire. Il a dû attendre la phase complémentaire. Heureusement, il a fini par obtenir un BTS qui lui convenait, mais sur le moment, c’était la panique totale. »
Quels sont les points que les élèves oublient le plus souvent ?
« Beaucoup ne réalisent pas qu’après le 13 mars à 23h59, ils ne peuvent plus faire de nouvelles candidatures. Mais il y a des exceptions ! Certains peuvent encore ajouter ou supprimer une option pour des licences spécifiques comme les PASS et les LASS. Pareil pour les choix de campus à Sciences Po Paris. On peut aussi modifier des sous-vœux pour certaines formations, mais quand le nombre total de sous-vœux est limité à 20 – comme pour les BTS, BUT, prépas, DN MADE, DCG, EFTS –, c’est figé après le 13 mars. On leur répète mille fois, mais il y en a toujours qui tombent des nues au dernier moment. »
Y a-t-il un conseil que vous donneriez aux élèves pour mieux gérer cette période ?
« Anticiper, anticiper et encore anticiper ! Il ne faut pas attendre le dernier moment pour remplir ses vœux et encore moins pour les valider. Il y a toujours des imprévus : un problème technique, une connexion internet qui plante… Sans parler du stress qui monte en flèche. Plus on s’y prend tôt, plus on est serein. »
Et pour ceux qui n’auraient pas finalisé leurs choix à temps ?
« Pas de panique, il existe toujours la phase complémentaire et des formations restent disponibles. Et puis, il y a d’autres chemins possibles : les rentrées décalées, les formations hors Parcoursup, l’année de césure pour mieux préparer son projet… Il faut voir au-delà du stress immédiat. »
Un dernier mot pour les élèves en plein dans cette période ?
« Respirez ! Faites au mieux, demandez de l’aide si vous en avez besoin et surtout, croyez en vous. Ce n’est pas une application qui détermine votre avenir, c’est vous. »
Alors que la sonnerie retentit, Carole P se lève pour accueillir un nouvel élève en quête de conseils. Encore une journée chargée dans le tourbillon de Parcoursup.
D’après ce que je lis sur parcoursup,il ne s’agit pas de “valider “les voeux mais de faire les choix de formation.
Il ne sera plus possible d’ajouter de nouvelles formations après le 13 mars.
Par contre, c’ est lors de la prochaine étape, en avril, qu’il faudra les valider après avoir compléter les lettres de motivation parfois demandées et vérifier les informations sur les bulletins scolaires que le lycée va transmettre d’ici avril.
Oui, vous avez entièrement raison la validation interviendra en avril comme décrit dans l’article. Passé le 13 mars en revanche, vous ne pourrez plus revenir en arrière et il sera trop tard pour ajouter d’autres formations.