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Beaucoup de jeunes diplômés du bac mais en « échec Parcoursup » envisagent aujourd’hui une formation rapide y compris en dehors des « cursus traditionnels ». Parmi les secteurs qui attirent le plus cette génération en quête de sens, la décoration d’intérieur occupe une place de choix. Cette discipline créative, longtemps considérée comme un hobby de luxe, s’impose désormais comme un véritable métier d’avenir.
Les formations post-bac dans ce domaine se multiplient et se diversifient pour répondre à une demande croissante. Entre écoles spécialisées, BTS design d’espace et cursus universitaires, les parcours ne manquent pas… Encore faut-il savoir les distinguer. Car si l’attrait pour cette profession séduit de nombreux bacheliers, tous les chemins ne mènent pas forcément à l’emploi.
Terminales.fr revient sur les différentes voies d’accès à ce métier en pleine mutation, leurs spécificités et les débouchés réels qu’elles offrent.
Quelle certification et quel niveau d’études ?
Le métier de décorateur d’intérieur nécessite généralement un niveau minimum d’accès de bac + 2, avec un salaire débutant de 1802 €. Les professionnels peuvent exercer sous différents statuts :
- indépendant,
- salarié,
- en agence spécialisée,
- en bureau d’études,
- en cabinets d’architecture.
Niveau |
Diplôme |
Durée |
Spécialisation |
|---|---|---|---|
Bac + 2 |
BTS design d’espace |
2 ans |
Agencement |
Bac + 3 |
DN MADE mention espace |
3 ans |
Fondamentaux puis spécialisation |
Bac + 4 |
DSAA architecture intérieure |
4 ans |
Arts appliqués avancés |
Bac + 5 |
DNSEP |
5 ans |
Expression plastique |
La certification professionnelle RNCP38940 atteste d’un niveau 5 de qualification et reste active jusqu’au 26 avril 2027. Cette dernière couvre les études et projets d’architecture ainsi que l’agencement intérieur.
Le parcours de formation s’étale sur plusieurs niveaux académiques.
Au niveau bac + 2, le BTS étude et réalisation d’agencement constitue la base, tandis que le bac + 3 propose le DN MADE mention espace, le DNA option design et la licence pro mention agencement.
Les formations bac + 5 quant à elles englobent le DSAA option espace et les diplômes d’écoles prestigieuses comme Camondo, Esail, Charpentier, Boulle ou Oliver de Serres-Ensaama.
Le marché reste petit malgré un intérêt croissant pour le relooking et la décoration, avec une forte concurrence, surtout au début.
Le Bachelor Architecture d’intérieur : un excellent compromis
Le Bachelor Architecture d’intérieur, titre certifié RNCP niveau 6, s’étend sur trois années et garantit une insertion professionnelle rapide. Les diplômés trouvent généralement un emploi dans les six mois suivant l’obtention du diplôme, témoignant de la demande du marché pour ces profils qualifiés.
Les opportunités professionnelles se diversifient considérablement. Les décorateurs peuvent évaluer la qualité architectonique d’un bâtiment, élaborer des plans d’éclairage sophistiqués, proposer des alternatives éco-responsables et gérer intégralement des projets d’aménagement. Cette polyvalence répond aux nouvelles exigences du secteur, notamment en matière de développement durable.
Des compétences techniques et artistiques indispensables
L’exercice du métier exige une combinaison de qualités humaines et techniques. L’écoute client et la force de proposition constituent les piliers relationnels, complétés par une créativité débordante. Les compétences techniques englobent la maîtrise du dessin, de la DAO et de la 3D, essentielles pour concrétiser les projets d’aménagement.
Les activités professionnelles s’articulent autour de trois axes principaux :
- Écoute des clients pour comprendre leurs besoins spécifiques
- Dessin et conception d’espaces adaptés aux contraintes
- Suivi et coordination des artisans durant le chantier
La certification RNCP38940 structure ces compétences en deux blocs distincts : concevoir un projet de réaménagement intérieur et conduire ce projet jusqu’à sa réalisation. L’évaluation s’effectue par mise en situation professionnelle accompagnée d’un dossier professionnel portant sur un projet concret d’aménagement intérieur.
Comment financer sa formation en décoration d’intérieur ?
Le financement des études représente un enjeu majeur pour les futurs décorateurs d’intérieur. Les dispositifs de financement public peuvent englober les bourses sur critères sociaux, particulièrement accessibles dans les établissements publics comme les écoles d’art. Le Compte Personnel de Formation (CPF) permet aux salariés de financer partiellement leur reconversion professionnelle, tandis que les demandeurs d’emploi peuvent bénéficier d’aides spécifiques de Pôle emploi. Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation offrent une alternative intéressante, combinant formation théorique et expérience pratique rémunérée.
Les écoles privées proposent souvent des solutions de financement adaptées. Les prêts étudiants garantis par l’État facilitent l’accès aux formations coûteuses des établissements prestigieux. Certaines institutions développent des partenariats avec des entreprises du secteur, permettant aux étudiants de décrocher des stages rémunérés ou des contrats de professionnalisation. Les fondations et mécènes du design accordent également des bourses d’excellence aux profils les plus prometteurs, réduisant significativement le coût total de la formation.
La validation des acquis de l’expérience (VAE) constitue une voie alternative économique. Les professionnels justifiant de trois années d’expérience peuvent obtenir une certification sans suivre l’intégralité du cursus traditionnel. Cette démarche s’avère particulièrement pertinente pour les artisans du bâtiment, les vendeurs en magasins de décoration ou les assistants d’architectes souhaitant officialiser leurs compétences. Le coût réduit de la VAE, comparé à une formation complète, en fait une option stratégique pour une montée en compétences rapide.
Comment choisir la meilleur école en design d’intérieur ?
Les formations certifiantes ouvrent leurs portes à distance ou en alternance, dispensées par des organismes comme MJM Graphic Design, CREAD ou L’École Française. Le BTS Étude et Réalisation d’Agencement constitue une voie diplômante spécifique particulièrement prisée, tandis que le Bac STD2A trace un sentier idéal pour débuter cette aventure créative.
L’enseignement supérieur propose des licences professionnelles et un Bachelor en design d’intérieur ou arts appliqués. Ces formations Bac+3 côtoient des écoles prestigieuses comme l’ENSAD, l’ENSAAMA, Camondo, l’ESAIL ou encore Boulle. Les Bacs professionnels Aménagement et Finition du Bâtiment ou Artisanat et Métiers d’Art option Marchandisage Visuel constituent également des cursus intéressant pour débuter.
L’admission dans ces établissements spécialisés ressemble à un parcours d’obstacles bienveillant. Dossier, entretien et parfois concours scrutent les candidatures, le portfolio devenant la vitrine essentielle du talent créatif. Cette sélection permet aux écoles d’identifier les profils les plus prometteurs pour leurs programmes exigeants.
La reconversion professionnelle trouve son terrain fertile dans les formations à distance, libérées du carcan des prérequis diplômants. Ces parcours pratiques intègrent logiciels professionnels, conception de projets et ateliers créatifs innovants. La distinction entre décorateur et architecte d’intérieur se dessine selon le niveau choisi, les formations Bac+4/5 ouvrant naturellement vers des postes à responsabilité.
Pour se donner la meilleure chance de trouver la bonne formation en décorateur d’intérieur, le site top-metiers à mis en ligne un comparatif intéressant et sans parti pris.
Camille (Angers) « Ma reconversion en décoration d’intérieur après 35 ans »
J’ai découvert que le seuil d’entrée reste relativement bas dans ce secteur, contrairement à d’autres professions réglementées. Après avoir quitté mon poste dans la comptabilité, j’ai pu commencer à exercer sans diplôme spécialisé, même si une formation demeure vivement conseillée. Les exigences fluctuent considérablement selon les régions et j’ai constaté que certaines zones géographiques imposent des licences professionnelles tandis que d’autres restent plus souples sur la réglementation.
Ma formation autodidacte m’a menée vers des domaines essentiels comme la théorie des couleurs et l’échelle dans l’espace, ainsi que les choix de tissus et la fabrication de mobilier. J’ai rapidement compris que la réputation dépend entièrement du travail réalisé et que mes premiers clients jugeaient mes compétences sur les résultats concrets plutôt que sur mes diplômes. Les organisations professionnelles comme l’IIDA militent pour des standards plus stricts, ce qui pousse les praticiens vers une professionnalisation accrue du métier.
Je veille désormais à ne jamais me présenter avec une expertise que je ne possède pas encore, car les clients investissent des sommes importantes et attendent un niveau de compétence approprié. Cette approche éthique m’a permis de construire une clientèle fidèle qui apprécie ma transparence sur mes capacités réelles et mon engagement constant dans l’apprentissage de nouvelles techniques.
Job : une journée avec une décoratrice d’intérieur

