Fiche métier pilote d’hélicoptère : salaires, diplômes etc..

pilote helicoptere

La France compte environ 1 500 pilotes d’hélicoptère professionnels, un métier passionnant mais exigeant qui offre des perspectives de carrière très diversifiées. En moyenne, un pilote d’hélicoptère en France gagne entre 2 500 et 3 500 euros net par mois, mais ce salaire tient compte de l’expérience, du type d’hélicoptère piloté et du secteur d’activité.

Derrière ces chiffres, se cache un parcours bien spécifique pour obtenir les diplômes nécessaires et décrocher le poste convoité. De la formation initiale à la licence de pilote professionnel d’hélicoptère, en passant par les différentes spécialisations possibles, nous avons mené notre enquête sur un métier qui fait rêver, mais qui demande un réel engagement.

Le métier de pilote d’hélicoptère

Le pilote d’hélicoptère est un acteur clé du secteur aéronautique. Ses missions sont innombrables, allant du simple transport de personnes ou de biens, aux opérations de secours en mer ou en montagne, en passant par des tâches d’inspection, de surveillance et de prise de vues aériennes. Il peut également choisir d’enseigner à de futurs pilotes. Pour prétendre à ce métier, il est impératif d’obtenir la licence de pilote professionnel hélicoptère (CPLH), accessible dès l’âge de 18 ans, après 150 heures de vol. Une formation spécifique est offerte pour ceux qui désirent s’engager dans l’armée de l’air.

Choix de carrière et formation

Le pilote d’hélicoptère peut choisir de s’engager dans le civil ou opter pour une carrière militaire au sein de l’armée de l’air, de terre ou de la marine. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui se tournent vers l’armée, où la formation est entièrement prise en charge, contrairement au secteur privé.

N’oublions pas que le choix de carrière peut avoir une incidence sur le salaire et les conditions de travail.

💰 Secteur
Avantages
Civil
Grande variété de missions
Militaire
Formation entièrement prise en charge

Formation et qualifications pour devenir pilote d’hélicoptère

Pour devenir pilote d’hélicoptère, il est indispensable de suivre une formation spécialisée reconnue par les autorités aéronautiques. Cette formation comprend :

  • Un cursus théorique : aérodynamique, météorologie, navigation, réglementation aérienne.
  • Un entraînement pratique : heures de vol sous la supervision d’un instructeur certifié.
  • Obtention d’une licence de pilote professionnel d’hélicoptère (CPL(H) ou ATPL(H)).
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Ces qualifications permettent d’assurer non seulement la maîtrise technique de l’appareil mais aussi la capacité à réagir efficacement dans diverses situations d’urgence.

Deux voies principales existent pour devenir pilote d’hélicoptère : 

Voie civile :

  • Licence de pilote privé puis professionnel
  • Formation très coûteuse (60 000 à 70 000€)
  • Nécessite 150h de vol minimum

Voie militaire :

  • Engagement dans l’armée (Terre, Air ou Marine)
  • Formation gratuite après le bac
  • Engagement de 10 ans minimum

Compétences techniques et opérationnelles

Être pilote d’hélicoptère requiert une excellente coordination œil-main, une bonne perception spatiale et un sens aigu de l’observation. Il faut également savoir gérer les commandes complexes de l’hélicoptère et maintenir une concentration élevée sur de longues périodes.

Par ailleurs, chaque mission est unique, nécessitant une grande adaptabilité.

Aptitudes techniques :

  • Maîtrise parfaite du pilotage d’hélicoptère
  • Connaissances en aéronautique et mécanique

Qualités personnelles :

  • Concentration et vigilance extrêmes
  • Sang-froid et gestion du stress
  • Réactivité et rapidité de décision
  • Travail en équipe
  • Bonne condition physique
hélicopère

Les responsabilités quotidiennes d’un pilote d’hélicoptère

Sécurité des vols

La sécurité est primordiale dans le métier de pilote d’hélicoptère. La moindre erreur de jugement peut avoir des conséquences graves. Les pilotes doivent effectuer une vérification minutieuse de l’appareil avant chaque vol, s’assurer que tous les instruments fonctionnent correctement et que les conditions météorologiques sont favorables.

L’évaluation des risques potentiels et la prise de décisions rapides sont donc essentielles.

Gestion des passagers

Qu’ils soient transportés pour des raisons médicales, professionnelles ou touristiques, les passagers comptent sur le pilote pour garantir leur sécurité et leur confort. Assurer une communication claire avec eux, répondre à leurs questions, et gérer toute situation d’inconfort ou d’anxiété font partie intégrante des responsabilités d’un pilote.

Missions variées

Le travail de pilote d’hélicoptère ne se limite pas aux vols commerciaux. Ce métier inclut des missions variées telles que :

  • Sauvetage en mer : évacuation de marins en détresse lors de tempêtes.
  • Transport d’organes dans des délais très courts.
  • Soutien logistique lors de catastrophes naturelles.
  • Observation et surveillance pour la protection de l’environnement.
  • Photographe aérienne
  • Epandage agricole
  • Formation d’élèves pilotes
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Ces missions exigent une réactivité optimale et une connaissance parfaite des procédures spécifiques.

Conditions de travail d’un pilote d’hélicoptère

Horaires et environnement de travail

Les horaires d’un pilote d’hélicoptère peuvent être irréguliers. Ils dépendent souvent de la nature des missions et des urgences à traiter. Travailler tard dans la nuit, durant les week-ends, ou pendant des jours fériés n’est pas rare.

Le lieu de travail varie énormément : il peut s’agir aussi bien de zones urbaines très fréquentées, que de régions reculées et inhospitalières.

Forme physique et mentale

Le maintien d’une forme physique irréprochable est essentiel. Les examens médicaux réguliers permettent de s’assurer que le pilote possède les capacités physiques et mentales indispensables à son rôle. Le stress étant courant dans ce métier, il est crucial de développer des techniques efficaces pour le gérer et éviter l’épuisement.

Opportunités de progression et spécialisations

Le parcours professionnel d’un pilote d’hélicoptère ne se limite pas à l’obtention de la licence CPLH. Avec de l’expérience et des heures de vol supplémentaires, il est possible de se spécialiser dans des domaines spécifiques. Par exemple, certains pilotes peuvent choisir de se concentrer sur les opérations de sauvetage en mer ou en montagne, nécessitant des compétences et une formation spécifiques.

Le pilote d’hélicoptère peut également envisager une progression dans sa carrière en se tournant vers des postes de responsabilité. Il peut par exemple devenir instructeur de vol, partageant ainsi son savoir-faire et son expérience avec les futurs pilotes. Il peut également viser des postes de direction au sein d’entreprises aéronautiques ou de compagnies d’hélicoptères.

N’oublions pas que le choix de la spécialisation peut également avoir un impact sur le salaire. Par exemple, un pilote spécialisé dans les opérations de sauvetage peut percevoir un salaire plus élevé en raison de la complexité et des risques associés à ces missions.

helicoptère militaire

Le salaire d’un pilote d’hélicoptère

La rémunération d’un pilote d’hélicoptère peut varier considérablement en fonction de l’expérience, des qualifications et du type de missions réalisées.

À titre indicatif, un jeune diplômé commencera sa carrière avec un salaire annuel brut moyen situé entre 30 000 et 40 000 euros. Avec l’expérience et la spécialisation, ce chiffre peut augmenter substantiellement, dépassant parfois les 100 000 euros annuels.

Pilote d’hélicoptère : un rêve pas forcément inaccessible

 

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Évolution de carrière : les évolutions possibles

Les opportunités de progression sont nombreuses. Après quelques années d’expérience, un pilote peut aspirer à des postes tels qu’instructeur de volchef pilote ou encore officier pilote d’hélicoptère dans les forces armées ou la police.

Ces évolutions offrent non seulement une reconnaissance professionnelle accrue mais aussi des rôles aux responsabilités enrichissantes.

FAQ 


  • Militaire :

    Le pilotage d’hélicoptère militaire est accessible gratuitement via une formation post-bac dans des écoles spécialisées, centrée sur le combat et les tactiques de guerre, avec un engagement de dix ans minimum.

    Les missions comprennent le combat, les opérations de sauvetage en zones de conflit, et la reconnaissance, dans des environnements souvent hostiles qui exigent une forte cohésion d’équipe.

    Civil :

    La formation pour devenir pilote d’hélicoptère civil est coûteuse, nécessitant entre 60 000 et 70 000 euros pour des licences progressivement acquises, avec un focus sur le transport et les missions civiles telles que le secours en montagne ou l’épandage agricole.

    Le travail se déroule généralement dans des conditions moins périlleuses et peut s’effectuer de manière plus individuelle, avec la possibilité pour certains de créer leur propre entreprise.



  • Conditions générales
    Être de nationalité française
    Avoir entre 18 et 27 ans environ (la limite d’âge varie selon l’armée)
    Être apte médicalement et physiquement

    Niveau d’études requis
    Pour devenir officier sous contrat : Bac+2 minimum
    Pour devenir officier de carrière : Intégrer une grande école militaire (Saint-Cyr, École de l’Air, École Navale) après une classe préparatoire

    Processus de sélection
    Le processus de sélection se déroule généralement en plusieurs étapes :
    Tests communs dans un Centre de Sélection et d’Orientation (CSO)
    Tests spécifiques pour les candidats pilotes
    Sélection en vol pour certaines armées

    Armée de Terre (ALAT)
    Tests spécifiques à Vincennes
    Sélection quasi-exclusive pour l’hélicoptère

    Armée de l’Air et de l’Espace
    Tests spécifiques sur la base aérienne de Tours
    Orientation hélicoptère après un tronc commun

    Marine Nationale
    4 phases de présélection incluant des tests préliminaires, entretiens d’anglais et visite médicale
    Sélection en vol finale

Fabrice DURAND

Fabrice DURAND

Entrepreneur et passionné par l'orientation professionnelle, j'ai créé terminales.fr pour vous accompagner dans le choix de vos études supérieures. Je suis également responsable du groupe Facebook Orientation scolaire, et de nombreux sites consacrés aux métiers.

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